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PSA licencie 8000 salariés et ferme Aulnay !

jeudi 12 juillet 2012

PSA licencie 8000 salariés et ferme Aulnay !

PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi son intention de supprimer 8.000 postes supplémentaires sur ses sites français face à la dégradation du marché automobile européen, et de fermer en 2014 son usine d’assemblage d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

La direction a d’ores et déjà annoncé jeudi la fin de l’assemblage à Aulnay (3 000 postes) à partir de 2014, la suppression de 1 400 postes à Rennes (soit un poste sur quatre) et de 3 600 emplois dans les effectifs hors production tous sites confondus, dont 1 400 en recherche et développement.

Le premier groupe automobile français, qui réunit ce matin un comité central d’entreprise extraordinaire à son siège parisien, a prévenu qu’il accuserait au premier semestre une perte opérationnelle courante de l’ordre de 700 millions d’euros dans sa division automobile.

"Pour faire face à (la) réduction durable d’activité en Europe, un projet de réorganisation des activités industrielles et de redéploiement des effectifs est présenté ce jour afin de restaurer la compétitivité du groupe et d’assurer son avenir", a déclaré dans un communiqué Philippe Varin, président du directoire de PSA.

"Je mesure pleinement la gravité des annonces faites aujourd’hui ainsi que le choc et l’émotion qu’elles provoquent dans l’entreprise et dans son environnement", a-t-il ajouté.

La colère prédomine du côté des syndicats, même si plusieurs annonces étaient anticipées.

"Varin a déclaré la guerre aux salariés sur le terrain de l’emploi", a lancé Jean-Pierre Mercier, représentant CGT chez PSA, devant le siège parisien du groupe. "La guerre est déclarée sur l’usine d’Aulnay, on est plusieurs centaines de salariés a être déterminés à défendre notre boulot."

La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a déclaré de son côté que l’expert mandaté par l’Etat examinerait la situation de PSA pendant 15 jours.

"On ne peut pas accepter quelque chose comme ça", a-t-elle dit sur Europe 1. "Il faut regarder, il faut évaluer."

Mais c’est du blabla : il n’y a rien à évaluer sauf la capacité des salariés à se défendre et à s’organiser dans ce but.

Certes la guerre est déclarée par les patrons et elle l’est pendant que les syndicats faisient du blabla au sommet avec patrons et gouvernement au sommet de la conertation...

Par contre, la lutte ne débouchera pas pour les travailleurs s’ils se battent entreprise par entreprise.

Quand Mercier, dirigeant CGT PSA et porte-parole de Lutte Ouvrière, dit que "La guerre est déclarée sur l’usine d’Aulnay", il ne donne pas la véritable perspective. La guerre, c’est l’ensemble des patrons et de l’Etat qui l’ont déclarée et on ne la gagnera qu’à ce niveau d’une lutte générale. Le seul slogan valable pour les salariés de PSA, comme pour tous les autres, est : "Un pour tous, tous pour un !" Laisser fermer une usine, c’est les laisser fermer toutes. La guerre de classe, ce n’est pas ce que Mercier appelle "transformer Aulnay en forteresse ouvrière"... Cela c’est enfermer la lutte à venir dans une impasse ! C’est la même impasse à laquelle se sont heurtés les salariés de Continental ou New Fabris, la lutte seulement dans les entreprises qui licencient sans l’étendre à toute la classe ovurière qu’on licenciera demain et sans même unir toutes les entreprises où on licencie... C’est la stratégie des syndicats mais ce n’est pas forcément celle des travailleurs pour peu qu’ils s’organisent par eux-mêmes, constituent leurs comités de lutte, leurs conseils de salariés, les fédèrent à l’éhclel locale, puis nationale.

Les licenciements, ce n’est pas seulement PSA et pas seulement Aulnay, c’est général à toute la classe ouvrère et la seule manière de gagner c’est de faire en sorte que la lutte, même si elle démarre localement, s’adresse à tous les travailleurs, entraîne tous les travailleurs, de l’Automobile comme dans tout PSA, mais aussi à Renault Flins, mais aussi dans tout Renault, les sous-traitants et dans le public comme dans le privé.

Car les suppressions d’emplois vont être partout, sont déjà partout, dans tous les secteurs, toutes les professions, toutes les catégories. Celui qui n’est pas encore touché le sera demain ou après-demain !

Messages

  • Le ministre du Travail Michel Sapin et le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg sont engagés dans des négociations continues avec la direction de PSA et les syndicats sur la manière d’imposer les suppressions massives d’emplois, les fermetures d’usines et la destruction des conditions de travail visant à rendre l’entreprise française compétitive et profitable.

    Les ministres PS et la direction refusent de divulguer la teneur de leurs discussions. Marianne2.fr rapportait le 20 juin, « Pas une déclaration. Pas un commentaire. Ni au Ministère du redressement productif, ni à la direction de PSA. La rencontre hier entre le PDG du groupe Philippe Varin et Arnaud Montebourg s’est soldée par un effrayant silence. » A la « Conférence sociale » des 10 et 11 juillet, les syndicats, les organisations patronales et le gouvernement feront conjointement des projets pour imposer une attaque massive contre la classe ouvrière, inspirés des mesures d’austérité de l’UE et du FMI qui ont détruit les conditions de vie des masses grecques.
    Le gouvernement PS joue un rôle clé dans la supervision de cette attaque contre les travailleurs de l’automobile, en ayant recours au soutien à la fois des syndicats et de la pléiade de partis de « gauche » de l’establishment politique français.

    Marie-George Buffet, député du Parti communiste français et ancienne dirigeante de ce parti, a demandé que Montebourg soit « aux côtés des syndicats face aux directions pour que s’ouvre un dialogue social sur les alternatives industrielles » pour résoudre « les difficultés passagères. » Buffet fait partie du groupe parlementaire du Front de gauche qui a promis de ne jamais voter une motion de censure contre le PS.

    De tels appels lancés au gouvernement PS du premier ministre Jean-Marc Ayrault et de François Hollande, gouvernement favorable à l’austérité, n’ont d’autre objectif que celui de tromper les travailleurs et de leur faire croire que le PS bourgeois va les défendre contre les banques. Mardi, Ayrault s’est engagé à faire jusque 10 milliards d’euros d’économies cette année et 38 milliards en 2013. C’est à peine si les positions de « l’extrême-gauche » divergent. Une déclaration du POI (le parti du défunt ex-trotskyste Pierre Lambert) déclare, « C’est au gouvernement qu’il revient d’interdire à PSA de sacrifier la vie de milliers d’ouvriers et de leurs familles. »
    Jean-Pierre Mercier, le représentant CGT d’Aulnay et membre en vue de Lutte ouvrière n’a jamais proposé une lutte unie de tous les travailleurs de PSA pour la défense des emplois. Mais cela ne l’a pas empêché de fanfaronner dans le journal L’Humanité que, « On veut faire passer le message à nos patrons qu’ils peuvent passer des alliances entre eux. Nous, les travailleurs, on sait aussi faire des alliances entre nous ! »

    Son intersyndicale avait publié une lettre ouverte au président Nicolas Sarkozy le 15 décembre de l’année dernière, plaidant pour une dispense spéciale pour son usine. « Monsieur le Président, nous vous demandons d’intervenir pour que puisse se tenir une réunion tripartite Etat-PSA-syndicats dans le but d’aboutir à un accord, garanti par l’Etat, assurant le maintien de tous les emplois sur le site d’Aulnay, au moins jusqu’en 2016. » Aucune mention n’est faite des concessions que les syndicats seraient prêts à faire pour que leur usine s’en tire mieux que les autres sites PSA.

    Tous les partis de pseudo-gauche et les syndicats ont soutenu l’élection de Hollande et du PS comme alternative à Sarkozy. En fait le PS, loyal partisan du capitalisme français, ira plus loin que Sarkozy tandis que les banques intensifient leurs exigences d’austérité.

  • Le Premier ministre demande à la direction de PSA « d’engager sans délai une concertation exemplaire, loyale et responsable avec les partenaires sociaux afin que toutes les alternatives que pourraient proposer les représentants des salariés et leurs experts puissent être étudiées et discutées, avec comme objectifs premiers la préservation durable de l’emploi et le maintien d’une activité industrielle sur tous les sites français », lit-on dans un communiqué.

    Il s’agit de noyer la lutte dans le blabla...

  • Bernard Thibault a exprimé ses « regrets » suite à cette annonce sur France Inter. « Je regrette qu’à la conférence sociale il n’y a pas eu de mesures pour faire face à cette urgence. Le Medef avait dit explicitement à cette conférence que la masse de licenciement allait être réduite considérablement, » a déploré le secrétaire général de la CGT. « Il faut un État plus stratège dans le domaine industriel, il y a des choix qui dépendent aussi des pouvoirs publics », a-t-il ajouté.

    Des regrets, mais pas de regret d’avoir participé à une tromperie à grande échelle...

  • Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a ainsi estimé que cette annonce constituait un "séisme". "Je rappelle qu’il y a un an, nos représentants avaient déjà donné cette information. Sans doute que le contexte électoral ne se prêtait pas à la confirmation de ce séisme", a-t-il déclaré sur France Inter.

    Somme toute assez contradictoire : Thibaut regrette, comme le gouvernement de gauche, que Sarkozy ait caché les licenciements à PSA Aulnay pendant les élections et affirme en même temps que sa centrale les connaissait bien avant et, en somme, les avaient tus... pendant les élections !!!

  • Grande distribution : 12 000 emplois, HP : 30 000, SFR 500, Air France 4 000 etc…

    L’APHP, dans un document, consulté par l’AFP, prévoit 3.326 suppressions d’emploi selon la CGT.

    Pourquoi n’entend-on pas Thibaut annoncer une riposte sociale ?

    parce qu’il n’y a pas plus à attendre de lui que des autres dirigeants syndicaux ni que du gouvernement !

    Comptons seulement sur nous travailleurs ! Même si bien des travailleurs l’ont oublié du fait du chômage notamment et aussi du fait des démoralisations causées par les centrales syndicales (voir les retraites) , nous sommes une force considérable ! Unissons nous, organisons nous !

  • PSA avait prétendu que les "départs volontaires" allaient suffire à régler les problèmes, allaient permettre d’éviter des licenciements. Elle prétendait aussi que le plan de fermeture d’Aulnay était un projet abandonné. Un mensonge de plus de la direction qui n’est pas à cela près. Comme elle prétend maintenant que fermer Aulnay lui suffirait. Ce n’est qu’un début : si on laisse fermer Aulnay, nous sommes tous menacés. A Vélizy comme dans le reste de PSA, dans toute l’Automobile et dans toutes les entreprises du pays ! Ne réagissons pas usine par usine, site par site, entreprise par entreprise. Répliquons tous ensemble, c’est la seule manière de défendre nos emplois !

  • PSA licencie 18.000 salariés !

    PSA ferme Aulnay !

    Et les garages, et les sous traitants sont touchés. Qui d’autre encore ?

    Le Chroniqueur d’une des stations de radio france dit ce matin que les conséquences des 8000 postes supprimés ça sera 10 000 (dix-mille) postes induits supprimés également.

    Les salariés des garagistes se posent autant de questions concernant leur avenir que ceux de PSA, et que ceux des sous-traitants de PSA.

    Car, fermer Aulnay, Sevelnor et Rennes aura des conséquences pour des milliers d’entre nous. Et même des millions d’entre nous.

    Plus de garage à côté de chez toi pour réparer ta voiture.

    Plus de quoi acheter ta bagnole.

    Plus de salaire parce que plus de boulot.

    Seuls la police, l’armée, et le pôle emploi embauchent ces temps-ci. Pourquoi ?

    pour mieux frapper tous les chômeurs présents ou à venir : tu vas aller manifester, ou pleurer pour tes droits au pôle emploi. Tu va te faire frapper par les flics, et bientôt par l’armée parce que tu vas chercher à manifester ton mécontentement !

    Ne nous laissons pas licencier. Une seule fin de contrat est une fin de contrat de trop.

    Ni conditions de faire des profits, ni conditions de menace de licenciement-s pour occuper et réquisitionner les entreprises !

    Seul un mouvement d’ensemble de tout le secteur automobile, avec grèves et occupations, et surtout AUTO-ORGANISé par les travailleurs, organisés en comités de grève, en soviets, et en assemblées décisionnaires sans se laisser embobiner par les directions syndicales, pourra stopper le plan de licenciement généralisé que nous prépare le gouvernement de gauche et le patronat, main dans la main, et aidés par les discours embobineurs d’un B. Thibault, d’un Mélanchon, d’un Laurent, et d’une extrême gauche bien timorée.

    Ce mouvement d’ensemble de tout l’automobile devra absolument être aidé par les autres secteurs : communes, lycées, universités, hôpitaux, cheminots, parcs de loisirs, Télécoms, chômeurs, RATP, SNCM, etc.

    Les travailleurs Tunisiens et les Egyptiens, les étudiants canadiens et les révoltés de Grèce ont déjà commencé depuis longtemps à nous montrer le chemin. Aidons-les et aidons nous en nous préparant à la coordination nationale et internationale des comités de grèves. Par-delà notre secteur de travail et par-delà les frontières !

    Parce que ce sont les mêmes problèmes qui se posent à nous tous.

    Si Aulnay ferme, c’est ta boite, c’est ma boite qui ferme, c’est la mine de Chine ou d’Afrique du sud qui ferme.

  • Communiqué de la CGT PSA à Aulnay :

    Les syndicats de PSA Aulnay appellent à la mobilisation le 12 juillet à l’occasion du CCE extraordinaire.

    Les syndicats CGT, SIA, CFDT, CFTC et SUD appellent les salariés à se mobiliser le 12 juillet à l’occasion de la réunion du CCE extraordinaire qui se tiendra à Paris, avenue de la Grande Armée.

    La mobilisation se fera sur le site d’Aulnay à travers un mouvement de grève.

    Un meeting sera organisé sur le parking de l’usine qui rassemblera les deux équipes. Un compte rendu de la réunion sera donné à cette occasion.

    Déroulement de la journée :
    ■8h début de la réunion du CCE extraordinaire à Paris avec un point presse à la fin de la matinée.
    ■Mouvement de grève à l’usine d’Aulnay
    ■de 14h à 15h : Meeting et compte rendu sur le parking de l’usine rassemblant les deux équipes."

    Quelles perspectives ?
    Les usines ferment d’ici 1ou 2 ans, la grève pendant 2 ans à Aulnay ?

    Foutaises de cette intersyndicale, les travailleurs savent ce qui les attendent s’ils se battent séparemment : une indemnité et le chomage à vie !

    Pourquoi les syndicats n’ont pas appelé tous les salariés à PSA , chez les sous traitants, fournisseurs, intérimaires, à envahir le conseil d’administration qui décide de les virer.

    Pourquoi les syndicats de l’automobile ne font rien ensemble ?

    Pourquoi l’extrème gauche dans ces syndicats ne fait rien de plus que la SIA, l’ancien syndicat fasciste ?

    Pourquoi Thibault et Mercier en appelle à un gouvernement P.S. qui a fait fermer Renault Vilvorde, sous sa propre autorité en 1997 !!

    Dehors ces militants et dirigeant syndicaux , Expulsons les des tribunes ou ils monopolisent la parole , et organisons les comités de travailleurs démocratiques dans toutes les usines, PME, menacées ou en "difficulté" : 4000 entreprises par mois selon la presse bourgeoise !!

    Tous les travailleurs, chomeurs, jeunes en galère, familles sans logement décent doivent se rassembler dans des comités indépendants et dirigé uniquement par eux mêmes.

  • Ce n’est pas fini !

    Déjà en 2011 :

    La direction de PSA Peugeot Citroën a détaillé aujourd’hui, lors du Comité central d’entreprise au siège à Paris devant lequel plusieurs centaines de salariés (600 selon la CGT) s’étaient rassemblés.

    PSA Peugeot Citroën, qui avait annoncé fin octobre un plan d’économies pour 2012, va supprimer 1.900 postes dans le groupe en France et se séparer de plus de 2.000 collaborateurs externes, principalement dans la recherche et le développement, un secteur que le constructeur veut "optimiser".

    Les suppressions de postes dans le groupe vont toucher la production (1.000 postes),

    la R&D (500) et le reste dans d’autres directions (marketing, etc.).

    "Il n’y aura ni licenciements, ni plan de départs volontaires", a indiqué la direction

    qui mise sur des départs en retraite non renouvelés et de la reconversion en interne.

    Le détail par site n’a pas été dévoilé. Il pourrait l’être lors du prochain comité central d’entreprise mi-décembre.

    L’avenir des sites d’Aulnay (Seine-Saint-Denis), objet de préoccupations depuis des mois, n’était pas à l’ordre du jour.

    Des usines ont déjà été mises au chômage partiel et les contrats de 300 intérimaires à Aulnay (Seine-Saint-Denis) ne seront pas renouvelés. Tout ceci a pesé sur le chiffre d’affaires de sa branche automobile au troisième trimestre, qui a reculé de 1,6 % à 9,3 milliards d’euros au troisième trimestre.

    Selon les syndicats, la recherche et le développement payent un lourd tribut à
    ce plan d’économies avec au total environ 2.000 postes supprimés, soit parmi le
    personnel du groupe (500 postes), soit parmi des "bureaux extérieurs" (1.600 postes).

    Les sites de recherche et développement du groupe sont situés en France essentiellement
    à Sochaux (Doubs), Velizy (Yvelines) et La Garenne (Hauts-de-Seine).

    La moitié (2 500) au sein de bureaux d’études extérieurs, des sous traitants en Recherche et développement. Premiers visés selon nos interlocuteurs : les bureaux de Velizy et la Garenne en région parisienne.

    Par ailleurs 1800 postes environ seront supprimés dans les directions recherche industrie et marketing dans une moindre mesure.
    La direction compte également sur un millier de départs en retraite non renouvelés, en un an, dans différents services."

    Fin octobre, PSA avait également annoncé vouloir mettre fin aux contrats de 800 intérimaires d’ici fin 2011, sans préciser sur quels sites.
    Jean-Pierre Mercier (CGT) a aussi annoncé que 70 licenciements secs auraient lieu
    à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), un site de pièces détachées dont PSA
    a décidé la fermeture. Des mesures d’aides au départ et de reclassement vers des
    sites d’autres départements ont été mises en place, mais certains salariés ont
    refusé cette mobilité forcée.

  • « PSA a obtenu de très nombreuses aides publiques, au titre de prêts, d’avances remboursables, de soutien à la Recherche et développement, au chômage partiel. Les contribuables ont cassé leur tirelire pour Peugeot », a rappelé le ministre du Redressement productif qui avait émis des craintes que les annonces de restructuration de PSA Peugeot Citroën soient « un choc pour la nation ». Et de s’interroger sur les raisons pour lesquelles « Peugeot en est là ».

    C’est tout ! L’argent du contribuable distribué sans compter à PSA lui permet seulement de s’interroger !!!

  • A remarquer que tout le monde parle uniquement d’Aulnay alors que PSA Rennes va licencier.

    1400 emplois y seront supprimés

    • Je pense que vous n’avez pas lu mon message concernant les 18.000 dix huit mille postes.

      1400 à rennes, et ce matin, près de 600 postes menacés à Sochaux.

      Frédéric Saint-Geours, directeur des marques chez PSA et président de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie. Raconte ses bobars ce matin à radio-état de la maison ronde.

      Lui ne parle que de Aulnay et parle qu’il n’y aura pas de licenciement sec, et parle de stratégie exceptionnelle et douloureuse.

      Il parle de créer des emplois sur le site d’Aulnay, il parle de reconversion, sans rien préciser de la reconversion d’Aulnay.

      Rien à foutre des bobards des dirigeants syndicaux et des dirigeants de PSA.

      Un salaire à vie pour chaque salarié.

      Fermez toutes les usines si vous voulez.
      On s’en fous de votre politique industrielle.
      DOnnez un salaire à chaque salarié. S’il me reste 20 ans à tirer, tu me file 20 ans de salaire de suite.
      Si s’il me reste 15 ans, 15 ans de salaires. et la retraite à la clef, ce n’est qu’un minimum !

      Sinon on brule tout comme les salariés de Celatx le proposaient !

  • Bonjour.

    Moi c’est Bébert,je travaille chez PSA depuis 40 ans sur les chaines et je peux vous dire que nous sommes dans la m…Nous avons reçu des subventions importantes de l’ancien gouvernement.J’ai ma maison a payer.J’espère que notre président va faire quelque chose mais nous avons un doute.Nous avons tous voté à gauche.Donc ,ce gouvernement doit investir le double de l’ancien gouvernement.Nous ne pouvons fermer cette usine,sinon c’est une veritable cata.Il devrait nationaliser comme autrefois EDF ou la poste.Nous avons un grand espoir dans ce gouvernement mais vu mon age je commence à douter sur nos hommes politiques…j’espère que je me trompe.

  • Bonjour B,

    Je travaille dans une grosse boite du privé depuis moins longtemps que toi mais suffisamment pour savoir que les patrons sont décidés depuis quelques temps à tout balancer par dessus bord même quand il y a beaucoup d’activité comme on dit.

    Disney pour ne pas la citer va annoncer des licenciements au mois de septembre et il a prévenu les syndicats.

    Pourtant il y a monde fou qui vient sur les parcs, dans les hotels etc...

    pourtant l’Etat a mis la main à la poche en 2010 dans un partenariat "privé public ".

    Pourtant les banques françaises comme la caisse des dépôts détiennent une grosse partie de la dette et sont soit disant réputées solides.

    Mais depuis plus de 2 ans, le même refrain revient tout le temps : " la conjoncture internationale n’est pas bonne, l’économie est incertaine".

    Bébert, le canard enchainé cette semaine parlait de 4000 entreprises par mois qui connaissent des "défaillances" !! en France et donc qui peuvent faire faillite et mettre à la porte tout le monde.

    Ce sont des chiffres officielles , et la réalité est surement bien pire.

    Crois tu que l’Etat ou les Etats peuvent palier les défaillances de ce système économique ?

    Crois tu que nos impôts peuvent remplacer les investissements privés ?

    Crois tu que nous avons intérêt à sauver ce titanic capitaliste qui nous exploite et nous fout à la porte au bout de 6mois, 10 ans ou 40 ans de labeur ?

    Tu a vu comme moi la gauche sous Jospin, mettre l’usine de Vilvorde Renault, à la benne alors qu’elle était considérée comme une des plus productive du groupe !

    Tu as entendu comme moi Jospin, répondre aux ouvriers de Michelin en 2001, que "l’Etat ne pouvait pas tout faire".

    Tu as vu ces ouvrières de Cellatex menacer en 2001 de faire sauter leur usine ! sous la gauche !

    La gauche ne va pas nous sauver, mais nous enterrer vivant !

    Les ouvriers de PSA n’ont rien de particulier, ils sont comme tous ceux de France et du monde, ils veulent vivre en travaillant mais les patrons ont décidé de tout fermer.

  • La gauche ne va pas nous sauver, mais nous enterrer vivant !

  • La ligne de production sur le site PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois a été arrêtée vendredi et un millier de salariés ont débrayé et manifesté sur le site de Rennes au lendemain de l’annonce par le groupe de la suppression de 8.000 postes.

    Le mouvement à l’usine PSA de Rennes-La Janais, qui a vu mille ouvriers débrayer pendant une heure sur un site où les mouvements sociaux sont limités, a été qualifié "d’historique" par les syndicats.

    "C’était du jamais vu. On ne s’attendait pas du tout à cela. Nous avons vu des cortèges d’ouvriers, de cadres, de techniciens sortir des ateliers pour se rassembler près de l’entrée principale dans un élan de solidarité incroyable", a déclaré à Reuters Nadine Cormier, déléguée Force ouvrière.

  • PSA : la fermeture d’Aulnay pourrait menacer 7.000 emplois, selon la ...

    Le Nouvel Observateur - il y a 1 jour
    PARIS (AP) — La fermeture de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois en 2014 pourrait menacer indirectement 7.000 emplois en ...
    Aulnay : 7.000 emplois indirects menacés, selon la CGPME‎ Les Échos
    PSA : 7000 emplois menacés à Aulnay‎ Le Figaro
    PSA : l’onde de choc‎ Challenges.fr
    La Tribune.fr - Le Républicain Lorrain
    Autres articles (2232) »

    http://news.google.fr/news/story?hl=fr&gl=fr&q=cgpme&um=1&ie=UTF-8&ncl=dpm144fMT1KD5PMxvDf9JMJQYfLiM&sa=X&ei=_KQBUKPXNMrF0QWP4omyBw&ved=0CDUQqgIwAQ

    http://www.challenges.fr/economie/20120713.FAP5607/psa-l-onde-de-choc.html?xtor=RSS-81

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/13/97002-20120713FILWWW00454-psa-7000-emplois-menaces-a-aulnay.php

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202172099890-aulnay-7-000-emplois-indirects-menaces-selon-la-cgpme-343923.php

    http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20120713.FAP5601/psa-la-fermeture-d-aulnay-pourrait-menacer-7-000-emplois-selon-la-cgpme.html

    « Accueil > Social > PSA : la fermeture d’Aulnay pourrait menacer 7.000 emplois, selon la CGPME

    PSA : la fermeture d’Aulnay pourrait menacer 7.000 emplois, selon la CGPME

    Créé le 13-07-2012 à 15h30 - Mis à jour à 16h40

    Mots-clés : SOCIAL, AUTOMOBILE, PSA, AULNAY, CGPME, Social

    Nouvel Observateur

    PARIS (AP) — La fermeture de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois en 2014 pourrait menacer indirectement 7.000 emplois en Seine-Saint-Denis, a estimé la CGPME de ce département, vendredi.

    "La fermeture en 2014 du site PSA d’Aulnay en Seine-Saint-Denis est extrêmement inquiétante pour la filière automobile mais également pour le commerce et les services dans le département", s’alarme la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) dans un communiqué.

    "Au-delà des 3.000 emplois supprimés directement, cette fermeture va mettre en difficulté de nombreuses PME sous-traitantes dans le département et en Ile-de-France", ajoute l’organisation patronale.

    "A terme", selon elle, "pour la seule Seine-Saint-Denis, plus de 7.000 emplois dans les services et le commerce pourraient être indirectement menacés".

    "Grand bassin d’emplois industriels, et département en pointe pour l’industrie française, la Seine-Saint-Denis voit s’accentuer de manière spectaculaire la désindustrialisation rampante observé depuis ces dernières années", déplore la CGPME.

    Elle déclare qu’elle "se mobilisera pour accompagner les efforts de ré-industrialisation du site d’Aulnay évoqués", et "appelle les pouvoirs publics à ne pas négliger les sous-traitants dans les mesures d’accompagnements qui seront mises en place".

    La direction de PSA a annoncé jeudi la suppression de 8.000 postes en France, dont la fermeture en 2014 de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui emploie actuellement 3.000 salariés. AP »

    Il s’agirait donc de 8000 emplois à PSA et 7000 en plus dans les boites qui dépendent de PSA, soit 15.000 et non 18.000 comme une première estimation rapide entendue à la radio.

    Pourquoi un tel différentiel concernant 3000 individus ? cela est si difficile à estimer ? comment sont comptés ces postes menacés ?

  • Grève dans l’automobile en Corée du Sud le vendredi 13 juillet.
    Les ouvriers de Hyundai et Kia, deux grands constructeurs coréens d’automobiles, feront une demi-journée de grève nationale ce vendredi après-midi à l’échelle de tout leur pays, ainsi que des dizaines de milliers d’autres travailleurs de la métallurgie. Ils réclament des hausses de salaires équivalant à 107 euros mensuels et une diminution du temps de travail, et ont d’ores et déjà prévu une autre journée de grève le 20 juillet, au cas où le patronat ne reculerait pas.

    Les organisations patronales coréennes agitent le prétexte de la crise européenne pour essayer de faire croire que le moment est bien mal choisi pour une grève. Les patrons ont le même discours partout, et les travailleurs les mêmes armes : la lutte collective, la grève.

    La classe ouvrière est une classe internationale, et ses combats le sont. En dépit des propos de ceux qui essayent de dresser les salariés les uns contre les autres.

  • Quand un camp de concentration est en feu et que les incendiaires sont les tortionnaires.

    Pourquoi serait ce aux prisonniers de sauver cet enfer ?

    La liberté sera celle que nous ferons.

    Jetons les bourreaux dans le feu de l’histoire et reprenons les richesses qu’ils ont accumulés avec notre sang.

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