La NUM, aujourd’hui briseur de grève, "syndicat des mineurs" du parti capitaliste ANC et son rôle dans la lutte ... pour empêcher que la révolution écrase l’apartheid
1er octobre 2012, 22:14
Si la black economic empowerment, la politique d’émancipation économique de la population noire menée par le gouvernement sud-africain, n’a guère amélioré la situation des travailleurs noirs, elle a tout de même permis à certains d’entrer dans… le cercle fermé des grandes fortunes. Outre Patrice Motsepe, Cyril Ramaphosa, l’ancien dirigeant du NUM, le syndicat des mineurs, a vu la valeur de ses investissements – Assore, Bidvest, Mondi, MTN, SABMiller et Standard Bank – bondir de 39% à 3,1 milliards de rands. Et c’est sans compter ce qu’il détient à travers son fonds d’investissements Shanduka – des participations dans le producteur de platine Lonmin et dans McDonald’s – ainsi qu’une coentreprise dans le charbon avec le trader Glencore. Un mineur de fonds sud-africain devrait accumuler pas moins de 20 667 années de labeur pour gagner les 3,1 milliards de rands amassés par l’ancien dirigeant syndical.
C’est encore un groupe minier Exxaro, qui a fait la fortune de Sipho Nkosi et de Zweli Mntambo, à hauteur de 2 milliards de rands environ chacun. Avant de devenir ministre de l’Habitat et de mettre ses biens dans un blind trust – une société sans droit de regard – Tokyo Sixwale était actif dans le diamant, les mines de platine et le pétrole. Sa fortune estimée à 2 milliards l’aurait placé au 23e rang de la liste.
Si la black economic empowerment, la politique d’émancipation économique de la population noire menée par le gouvernement sud-africain, n’a guère amélioré la situation des travailleurs noirs, elle a tout de même permis à certains d’entrer dans… le cercle fermé des grandes fortunes. Outre Patrice Motsepe, Cyril Ramaphosa, l’ancien dirigeant du NUM, le syndicat des mineurs, a vu la valeur de ses investissements – Assore, Bidvest, Mondi, MTN, SABMiller et Standard Bank – bondir de 39% à 3,1 milliards de rands. Et c’est sans compter ce qu’il détient à travers son fonds d’investissements Shanduka – des participations dans le producteur de platine Lonmin et dans McDonald’s – ainsi qu’une coentreprise dans le charbon avec le trader Glencore. Un mineur de fonds sud-africain devrait accumuler pas moins de 20 667 années de labeur pour gagner les 3,1 milliards de rands amassés par l’ancien dirigeant syndical.
C’est encore un groupe minier Exxaro, qui a fait la fortune de Sipho Nkosi et de Zweli Mntambo, à hauteur de 2 milliards de rands environ chacun. Avant de devenir ministre de l’Habitat et de mettre ses biens dans un blind trust – une société sans droit de regard – Tokyo Sixwale était actif dans le diamant, les mines de platine et le pétrole. Sa fortune estimée à 2 milliards l’aurait placé au 23e rang de la liste.