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Chapter 02 : Is matter a suject of philosophy ? Matière à philosopher ?
« L’histoire de la physique ne se réduit pas à celle du développement de formalismes et d’expérimentation, mais est inséparable de ce que l’on appelle usuellement des jugements « idéologiques ».
« Entre le temps et l’éternité » d’Ilya Prigogine et Isabelle Stengers
Marx dans Le Capital Livre III :
« Toute science serait superflue s’il y avait coïncidence immédiate entre la forme phénoménale et l’essence des choses. »
« Les particules ne sont pas des objets identifiables. (...) elles pourraient être considérées comme des événements de nature explosive (...) On ne peut pas arriver – ni dans le cas de la lumière ni dans celui des rayons cathodiques - à comprendre ces phénomènes au moyen du concept de corpuscule isolé, individuel doué d’une existence permanente. »
Le physicien Erwin Schrödinger
dans « Physique quantique et représentation du monde »
SITE :
MATIERE ET REVOLUTION
PLAN DU SITE
www.matierevolution.fr
MOTS CLEFS :
dialectique –
discontinuité –
physique quantique – relativité –
chaos déterministe – atome –
système dynamique – structures dissipatives – percolation – irréversibilité –
non-linéarité – quanta –
émergence –
inhibition –
boucle de rétroaction – rupture de symétrie - turbulence – mouvement brownien –
le temps -
contradictions –
crise –
transition de phase – criticalité - attracteur étrange – résonance –
auto-organisation – vide - révolution permanente - Zénon d’Elée - Antiquité -
Blanqui -
Lénine -
Trotsky – Rosa Luxemburg –
Prigogine -
Barta -
Gould - marxisme - Marx - la révolution - l’anarchisme - le stalinisme - Socrate - socialisme
Einstein dans « Physique et réalité » :
« Généralités concernant la méthode scientifique
On a souvent dit, non sans raison, que les chercheurs en sciences de la nature étaient de piètres philosophes. S’il en était ainsi, le physicien ne ferait-il pas mieux de laisser au philosophe le soin de philosopher ? Cela est sans doute vrai dans les périodes pendant lesquelles les physiciens croient disposer d’un système solide et incontesté de concepts fondamentaux et de lois fondamentales ; mais il en va autrement à une époque où toute l’assise de la physique est remise en question, comme c’est le cas aujourd’hui. A une pareille époque, où l’expérience le contraint à chercher des bases nouvelles et inébranlables, le physicien ne peut tout simplement abandonner à la philosophie l’examen critique des fondements de sa science, car il est le mieux placé pour savoir et sentir où le bât blesse ; dans sa recherche d’une assise nouvelle, il doit s’efforcer, autant qu’il peut , de prendre conscience de la pertinence, voire de la nécessité, des concepts dont il fait usage. »
Philosophy of matter
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La science n’est pas la technologie !
16 avril 2013, par Robert Paris
La science n’est pas la technologie !
Bien des gens, scientifiques compris, croient ou font semblant de croire que le progrès technique est équivalent à la science. Mais trouver des choses qui fonctionnent et comprendre pourquoi elles fonctionnent, ce n’est pas identique. Quand la société est en plein progrès social, les deux peuvent parfaitement marcher de pair. Autrement, ce n’est pas le cas et la recherche du profit rapide risque aisément de nuire à la recherche de la compréhension. (...)
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Pourquoi l’idéologie de la méfiance aveugle dans la science remplace l’idéologie de la confiance aveugle dans les progrès et l’objectivité de la science
4 avril 2013, par Robert Paris
Pourquoi l’idéologie de la méfiance aveugle dans la science remplace l’idéologie de la confiance aveugle dans les progrès et l’objectivité de la science
Un très grand nombre de conférences et de travaux intellectuels (du Collège de France à Normale supérieure et au CNRS) visent actuellement à redonner confiance dans la démarche scientifique, confiance qui leur semble grandement perturbée dans le grand public….
Le nucléaire, les médicaments et les vaccins contestés des labos (...)
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Qu’est-ce qu’une pensée révolutionnaire ?
3 avril 2013, par Robert Paris
Albert Einstein : "Il est plus difficile de casser une croyance que de briser un atome."
Max Planck, inventeur des quanta avec Einstein, écrit dans "Initiations à la physique de la nature des lois physique" :
« La physique, considérée par la génération précédente comme une des plus vieilles et des plus solidement assises parmi les connaissances humaines, est entrée dans une période d’agitation révolutionnaire qui promet d’être une des plus intéressantes de son histoire. »
Le (...)
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La science moderne n’est pas débarrassée de l’animisme, de la conception magique
25 mars 2013, par Robert Paris
La science moderne n’est pas débarrassée de l’animisme, de la conception magique
L’animisme consiste à prêter une âme, une volonté, un but aux êtres vivants non humains, aux objets matériels…. Les hommes modernes pensent avoir depuis longtemps cessé de projeter leurs conceptions sur leurs observations. Ils croient que c’est réservé aux enfants et aux anciennes civilisations… Ils se croient très loin des anciennes conceptions animistes mais ne pas projeter son monde, humain et social, (...)
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Galilée - Le Dialogue sur les deux grands systèmes du monde
19 mars 2013, par Robert Paris
Le Dialogue se déroule à Venise sur quatre journées entre trois interlocuteurs :
Filippo Salviati, un Florentin, porte-parole de Galilée, Giovan Francesco Sagredo, un Vénitien éclairé mais sans a priori, et Simplicio, un piètre défenseur de la physique aristotélicienne.
Un extrait du dialogue :
« premier jour
Sagredo : Vouloir faire de la faculté de compréhension humaine la mesure de ce que peut la nature m’a toujours paru être la plus grande présomption, alors qu’au (...)
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Les mathématiques obéissent-elles aux lois des contradictions dialectiques
26 janvier 2013, par Robert Paris
Les mathématiques, un domaine de la pensée capable de faire coexister les contraires ?
Alors que segment et point, continuité et discontinuité, position et mesure, point coupure et point jonction, quantité fixe et quantité changeante, global et local, fini et infini, positif et négatif, symétrique et antisymétrique, admis et démontré, élément et structure, intégration et dérivation, abstrait et concret, propriété intrinsèque et propriété induite, convergence et divergence, relatif et (...)
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Marxisme et pensée scientifique
16 janvier 2013, par Robert Paris
Marxisme et pensée scientifique
Le marxisme a toujours été déformé. On peut même délimiter deux sortes de déviations opposées. L’une d’elles a été le révisionnisme : devant les difficultés de la société, il était toujours très tentant d’abandonner un socialisme scientifique assez dur. Devant le maintien de la société capitaliste, il était assez tentant d’occuper des positions dans cette société, de se contenter de la société telle qu’elle était, de réviser le marxisme, d’admettre que des (...)
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Définition est négation - la dialectique du concept
6 janvier 2013, par Robert Paris
Karl Marx explique dans « Les manuscrits de 1844 –Critique de la dialectique de Hegel » : « La grandeur de la « Phénoménologie de l’esprit » et de son résultat final : la dialectique de la négativité comme principe moteur et créateur (…) »
Lénine dans ses Cahiers philosophiques : « Pénétrant et intelligent, Hegel analyse des concepts qui d’habitude semblent morts et montre qu’il y a du mouvement en eux. Le mouvement, et l’automouvement, c’est-à-dire le mouvement autonome (indépendant), (...)
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L’étude scientifique obéit-elle à la relation de cause à effet ?
31 décembre 2012, par Robert Paris
« De la poule ou de l’oeuf, laquelle est la cause et lequel est l’effet ? »
« De l’électricité et du magnétisme, dans l’électromagnétisme, lequel est la cause et lequel l’effet ? »
« Dans la chute des corps par gravitation des masses, la gravitation et la masse, laquelle est la cause et laquelle l’effet ? »
Pour le proverbe populaire « Il n’y a pas de fumée sans feu. », tout à une cause cependant...
Proverbe du bon sens populaire
« A constitue l’essence de B, si et seulement si : (...)
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Pourquoi avons-nous besoin de philosopher et ne pouvons-nous simplement nous contenter d’observer le monde et d’agir ?
5 décembre 2012, par Robert Paris
Pourquoi avons-nous besoin de philosopher et ne pouvons-nous simplement nous contenter d’observer le monde et d’agir ?
Bien des gens sont gênés à l’idée de devoir philosopher. Ils ont l’impression qu’on leur demande d’adhérer à une religion avec des préceptes arbitraires indiscutables, injustifiables, venus de l’extérieur de leur expérience et qui leur sont parfaitement inutiles. La complexité de lecture des philosophes leur semble prouver qu’on ne fait dans ces théories que couper les (...)