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Déclaration de La Voix des Travailleurs : « N’acceptons pas d’être la chair à canons de la prochaine boucherie mondiale d’un système d’exploitation en bout de course ! »

mardi 6 février 2024, par Karob, Robert Paris

Préparatifs de guerre mondiale :

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7588

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7246

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/v-ux-aux-armees-d-emmanuel-macron-l-industrie-militaire-francaise-en-pleine-croissance_6284892.html

https://www.lexpress.fr/monde/europe/allemagne-comment-larmee-se-prepare-a-une-troisieme-guerre-mondiale-entre-lotan-et-la-russie-QLN7FBGJTVDEFEESJUOS4J77PI/

https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/pourquoi-la-suede-se-prepare-t-elle-a-la-possibilite-d-une-guerre-avec-la-russie/10518857.html

https://www.wsws.org/fr/articles/2022/12/19/pers-d19.html

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/lignes-de-d%C3%A9fense/20240204-steadfast-defender-2024-l-otan-montre-ses-muscles

https://www.ouest-france.fr/politique/defense/face-a-la-russie-louest-sonne-le-tocsin-avant-le-glas-5bc89468-bc3c-11ee-8a7d-fa3ec2db0626

https://www.7sur7.be/monde/l-ex-president-russe-medvedev-met-a-nouveau-en-garde-les-pays-de-l-otan-contre-une-grande-guerre~aef98e13/?referrer=https%3A%2F%2Fnews.google.com%2F

Travailleurs, femmes et jeunes du monde, n’acceptons pas d’être la chair à canons de la prochaine boucherie mondiale d’un système d’exploitation en bout de course !

La puissance américaine a lancé un message clair : le « monde occidental » (cela n’a pas d’autre signification que les alliés des USA puisque cela englobe le Japon, l’Australie ou le Canada comme l’’Europe et l’Angleterre) est sommé de préparer la guerre mondiale à toute allure et tous les États qui font partie de cette alliance internationale s’alignent les uns après les autres et engagent leurs armées dans la course aux armements les plus sophistiqués et les plus meurtriers.

La concurrence économique exacerbée et les guerres qui se multiplient (de la Syrie au Yémen, de l’Ukraine à l’Arménie et à Israël) sont le prétexte invoqué. Le monde, autrefois unifié, est désormais divisé en deux économies capitalistes (l’une autour des USA et l’autre autour du bloc Chine/Russie). La guerre économique, financière et monétaire est engagée et la guerre tout court s’annonce. Dans tous les conflits actuels, un bloc est dans un camp et l’autre dans le camp adverse. La barbarie de ces guerres est sans cesse croissante comme le montrent tous les jours l’Ukraine et Gaza.

Cette division meurtrière du monde est un choix et pas une évolution involontaire de la part des grandes puissances qui dominent non seulement l’économie mais toute la vie de l’humanité. Ce choix est directement lié à l’état dans lequel est le système économique capitaliste depuis son effondrement de 2007-2008.

Certes, le capitalisme n’a jamais rimé avec pacifisme mais, depuis sa chute historique de 2007 et depuis la vague des révolutions qui a débuté dans le monde entier en 2011, le bain de sang a été la nouvelle réponse des classes exploiteuses, l’un de ces massacres étant la pandémie et les politiques prétendument anti-covid avec ses millions de morts et de blessés. Car, contrairement au discours dominant, les classes dirigeantes n’ont rien fait pour combattre la maladie, bien au contraire, trop satisfaits qu’ils étaient qu’elle frappe les peuples en pleine vague des révolutions tout en imposant des injections sous couvert de vaccinations de masse pour soutenir une économie mondiale qui s’effondrée et dont le confinement généralisé n’avait que pour but de masquer mais aussi de préparer les esprits au totalitarisme et à la dictature sous couvert de lutte sanitaire alors que dans le même temps des personnels soignants étaient licenciés et l’hôpital détruit encore un peu plus !

« C’est seulement une crise comme le système capitaliste y est habitué » nous disent tous les menteurs du monde. »

Et c’est faux :

Dans une crise les trusts, banques et établissements financiers en rouge font faillite et ferment afin de restaurer le taux de profit et permettre ainsi un nouveau déploiement du Capital et créer les conditions d’une reprise cad d’un nouveau cycle économique !

Alors qu’en 2001, les institutions bourgeoises laissaient Enron faire faillite, s’agissant alors de la plus grande faillite de l’histoire américaine, en 2008, il n’en n’est plus rien, les sociétés en faillite ont été sauvées par l’intervention financière massive des États et des banques centrales. Ainsi en 2008, c’est le choix inverse qu’a fait le système mondial.Il n’a pas laissé faire les mécanismes de de la crise, pourtant seul moyen de régulation que le capitalisme connaisse pour surmonter ses contradictions internes de développement !L’effondrement de 2008 n’est rien d’autre en réalité que la réponse à la financiarisation de l’économie mondiale, elle-même étant une réponse au manque d’investissement productif depuis la fin des années 70. 2008 n’est donc pas la fin d’un cycle économique mais signe la chute de la société capitaliste basée sur l’exploitation du travail au travers du salariat, comme l’empire romain a signé la chute de l’économie basée sur l’esclavagisme ou la société médiévale basée sur celle du servage !

Et depuis, toutes les crises ont été traitées de même, cad par des méthodes contraires à la régulation capitaliste, et ont été renflouées sur fonds publics. Les institutions du capitalont estimé alors que chaque trust ou banque, ou assurance et autre établissement financier de grande taille qui chuterait serait « systémique » c’est-à-dire qu’elle ferait chuter tout l’ensemble du capitalisme mondial ! Et de cela, il n’était nullement question ! Il fallait sauver à tout prix de l’effondrement l’économie mondiale en endettant encore plus les peuples !

Sauf que la dette des États et des banques centrales, due au sauvetage des capitalistes « quoiqu’il en coûte », selon leur propre expression, est devenue un véritable gouffre qui va à son tour engloutir le système tout entier. Et c’est cette perspective adjointe à celle de la vague des révolutions qui les affolent et amènent les classes possédantes à orienter le monde vers des dictatures, des fascismes, des guerres civiles et des guerres, voire la guerre mondiale, bien que celle-ci ne puisse amener que la destruction de l’humanité elle-même.

Il n’y a pas de solution à cette catastrophe si on reste au sein du système capitaliste. Dire non à la guerre généralisée, c’est dire non au capitalisme et à l’impérialisme (ce système de domination de quelques grandes puissances liées aux trusts et aux banques sur le monde entier et écrasant la majorité de la population du globe).

La lutte contre la guerre n’est autre que la lutte pour le socialisme, c’est-à-dire pour en finir avec l’exploitation de l’homme par le capital et pour mettre en place un nouveau mode de production débarrassé de la propriété privée des capitaux et des entreprises.

L’avenir n’est pas de revenir à une société plus libérale, plus démocratique sous le capitalisme ! Il est mensonger de faire croire que le libéralisme économique et la démocratie bourgeoise aient été synonymes de liberté au sein de la société et de liberté politique. Les peuples n’ont sous le capitalisme que le choix entre des politiciens interchangeables et aussi menteurs les uns que les autres mais ils n’ont aucun choix sur la politique que ceux-ci mènent une fois au gouvernement.

Démocratie et possession des richesses par une infime minorité sont antinomiques.

Il est caractéristique que les peuples n’ont jamais eu le droit de décider de ce qu’il fallait faire face aux crises économiques, face aux guerres ou face aux pandémies. Plus que jamais, en phase d’effondrement historique du capitalisme, il n’est pas question de démocratie, nulle part au monde, ni dans les pays riches ni dans les pays pauvres.

Partout, les fascismes et les dictatures reviennent pour servir de béquille à un système en chute. La violence de la répression grandit partout, y compris dans les métropoles les plus riches.

C’EST AU PEUPLE TRAVAILLEUR, AUX FEMMES ET AUX JEUNES DE DONNER UNE REPONSE CLAIRE A LA BARBARIE QUI MONTE :

La lutte contre la guerre et pour le socialisme menée par des comités issus de la mobilisation élisant des délégués révocables et contrôlés par des assemblées générales ayant pouvoir de décision, voilà d’où viendra la véritable démocratie sur laquelle fonder une société nouvelle, qui ne soit pas soumise aux possesseurs du grand capital.

Au moment où tous les gouvernants n’ont à la bouche que les mots de réarmement, de mobilisation, de service militaire, où ils proclament avoir des « joujoux » de mort de plus en plus sophistiqués et les vendent partout sur la planète, en particulier dans les zones de guerre, au moment où même les États qui ne sont pas officiellement en guerre soutiennent les guerres des quatre coins du monde, il importe que nous, travailleurs, femmes et jeunes, nous nous engagions dans la lutte pour en finir avec ce système finissant et sanglant.

Il n’est pas question pour nous de soutenir l’un des camps contre l’autre, pas question de soutenir des trusts et des banques « nationaux » contre leurs adversaires, pas question de s’attaquer à des peuples en soutenant nos propres exploiteurs et les gouvernants à leur botte.

Nous devons être pour la défaite de toutes les grandes puissances et la victoire de tous les peuples qui cherchent à s’en libérer.

Aucun gouvernement au monde capitaliste ne nous apportera ce que nous voulons car les États, qu’ils se disent ou pas démocratiques, sont directement liés au grand capital et tous les partis, de gauche, de droite ou d’extrême droite sont en fait attachés au système capitaliste et le défendent plus ou moins ouvertement comme les syndicats par ailleurs qui sont intégrées à la gestion du capitalisme !On ne bâtira pas l’avenir avec les structures mises en place par ses ennemis directs. Ceux qui prétendent qu’il suffit d’élire de bons gouvernements nous trompent. Ceux qui font croire qu’on peut gagner des luttes sociales sans prétendre prendre le pouvoir politique nous mentent aussi. Ces réformistes ne réforment rien du tout et moins que jamais on ne réformera pas les tueurs du capitalisme, il faut les désarmer et armer le peuple travailleur.

Il nous faut un gouvernement issu des comités de base du peuple travailleur dans les villes et les campagnes, des femmes et des jeunes comme il en est apparu par ci par là au cours de la dernière vague des révolutions dite des printemps. Il nous faut le gouvernement du peuple par le peuple, la démocratie directe auto-organisée et indépendante de toutes les institutions de la vieille société toute pourrie.

En finir avec les guerres, c’est faire

• Chuter les États et les gouvernements

• Organiser et armer le peuple !

Ne pas nous laisser envahir par la barbarie et la guerre généralisée, c’est bâtir le socialisme ! Il n’y a pas d’autre issue !

Comme les marins mutinés du Potemkine en 1905

Paix entre nous, guerre aux Tyrans

Appliquons la grève aux armées,

Crosse en l’air et rompons les rangs !

S’ils s’obstinent ces cannibales

A faire de nous des héros,

Ils sauront bientôt que nos balles sont pour nos propres généraux.

Toutes les polices du monde seront mobilisées pour massacrer les révolutions !

Toutes les armées du monde seront mobilisées pour écraser les peuples !

Petits soldats, petits policiers !

Ne croyez pas que vous vous en sortirez vivant ! Ne croyez pas non plus que vous pourrez dormir sur vos deux oreilles des horreurs qu’ils vous feront commettre ! Regardez l’Ukraine, Gaza, le Yémen et bien d’autres endroits : vous ne pourrez pas vous cacher la réalité quant à la sale besogne que les classes dirigeantes attendent de vous !

Petits soldats, petits policiers, refusez de devenir la chair à canon des classes dirigeantes qui font de vous également les tortionnaires ou assassins assermentés des peuples que vous pensez défendre ou non !

Comme les mutins en 1917 dans les tranchées françaises qui refusaient, non pas de mourir pour défendre les leurs, mais de mourir pour les banquiers, financiers ou autres capitalistes, véritable sangsue du peuple ou ces soldats qui fraternisaient dans les tranchées, comme les marins de la mer noire qui retournèrent leurs armes contre leurs supérieurs pour ne pas écraser la révolution, ou encore la garde nationale en 1871 qui a soutenu la révolution !

Il n’y a que deux camps : celui du peuple ou celui qui, même au nom de la démocratie ou de la république, frappe, enferme en prison ou dans des camps, mutile, éborgne, assassine, bombarde, massacre ou génocide les peuples faisant des policiers et soldats, comme vous, les fossoyeurs fascistes du peuple travailleur !

Petits soldats et petits policiers, refusez d’être une bande d’hommes en armes exerçant la violence au service de la minorité de privilégiés ! Retournez vos armes contre les capitalistes, les impérialistes et leurs hommes de mains politiques ! Rejoignez le peuple travailleur ! Unissez-vous au peuple travailleur !

Que les comités du peuple travailleur se lient aux comités de petits soldats et policiers révolutionnaires et la domination capitaliste ne sera plus que du passé !

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