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Belle démocratie ! Le monde entier dépendrait d’un choix « démocratique » entre le va-t-en guerre mondiale Biden et le raciste-paramilitaire-fasciste Trump ?!!!

mercredi 28 février 2024, par Karob, Robert Paris

Edito

Belle démocratie ! Le monde entier dépendrait d’un choix « démocratique » entre le va-t-en guerre mondiale Biden et le raciste-paramilitaire-fasciste Trump ?!!!

Il semble probable que l’élection présidentielle américaine se tienne entre ces deux personnalités, dirigeants des deux principaux partis américains, qui n’ont ni l’un ni l’autre le moindre côté sympathique, humain, ni attirant.

Comment se fait-il que le système électoral américain sélectionne les deux pires horreurs de la bande de politiciens pourris ? Ce n’est pas propre aux USA. Le reste du monde en fait de même, de la Russie à Israël et de l’Inde à l’Angleterre.

Biden n’est pas seulement un président trop vieux et Trump un président hurluberlu d’une droite trop dure, comme les présentent les média.

Biden est va-t-en guerre contre l’Afghanistan, la Yougoslavie, l’Irak, la Syrie, la Russie, le Yémen, Gaza et finalement la Chine.

Trump est le démagogue petit blanc fasciste de base contre les noirs, contre les musulmans, contre les migrants, contre les sud-américains, contre les femmes, etc…

Par exemple, malgré des déclarations d’intention inverses, Biden rejoint la politique de Trump contre les migrants...

https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/23/pyuf-f23.html

Les deux sont millionnaires

https://www.lexpress.fr/monde/amerique/presidentielle-americaine-joe-biden-est-le-plus-riche-des-principaux-candidats-democrates_2088955.html

https://www.rtl.fr/actu/international/d-ou-vient-l-immense-fortune-de-donald-trump-7795030055

Biden dénonce le racisme et Trump dénonce la menace de guerre mondiale mais les deux ne sont que de fiéffés menteurs. Ils convergent bien plus qu’ils ne le prétendent…

Biden, c’est la guerre mondiale !

Biden, c’est l’homme qui a poussé à la guerre Ukraine-Russie.

https://www.matierevolution.org/spip.php?article7860

Biden, c’est l’homme qui a fait croire à la fin de la pandémie aux USA alors que les morts en masse y continuent.

https://www.matierevolution.org/spip.php?article7446

C’est Biden qui a poussé au retour au travail en pleine pandémie

https://www.matierevolution.org/spip.php?article7123

Obama a choisi Joe Biden comme colistier à la vice-présidence. Biden est un initié de longue date de Washington, avec plus de 35 ans d’expérience en tant que défenseur de l’élite dirigeante de ce pays.

Biden, contrairement à Obama, était au Sénat lors du vote autorisant la guerre en Irak. Il a voté en faveur. Il affirmait à l’époque qu’une guerre contre l’Irak serait une « marche vers la paix et la sécurité ». Biden a également voté pour approuver chaque projet de loi visant à financer les guerres en Irak et en Afghanistan. Biden a même surpassé l’administration Bush lorsqu’il a présenté une législation visant à augmenter les crédits de guerre de 13 milliards de dollars, la majeure partie de cet argent étant destinée aux fabricants d’armes. Biden soutient le projet d’envoyer davantage de soldats en Afghanistan. Biden est également un fervent partisan de l’occupation brutale de la Palestine par Israël. Il a accepté des dizaines de milliers de dollars de contributions à la campagne de divers groupes de pression israéliens. Biden a également voté en faveur de l’adoption et du renouvellement du Patriot Act.
En 2005, Biden a contribué à l’adoption d’une législation qui réduisait considérablement la possibilité pour les travailleurs de déposer une demande de protection contre la faillite. Il s’agissait clairement d’une attaque contre les travailleurs et d’un cadeau fait aux sociétés émettrices de cartes de crédit. Il est ainsi plus facile pour les propriétaires d’expulser un locataire en faillite. Il permet même aux créanciers de retirer aux parents la pension alimentaire pour enfants afin de rembourser leurs dettes. Il protège les riches en leur permettant de sauvegarder un montant illimité de fonds comme valeur nette de leur maison. Cela permet même aux créanciers de donner des informations trompeuses sur les contrats de carte de crédit. Les sociétés émettrices de cartes de crédit essayaient de faire adopter cette loi depuis des années. Lorsqu’elle a finalement été adoptée en 2005, ces entreprises avaient dépensé 34 millions de dollars en lobbying et en contributions électorales au cours des neuf années précédentes. La société de crédit MBNA est originaire de l’État du Delaware, au Congrès de Biden. Ils ont contribué à hauteur de dizaines de milliers de dollars à sa campagne sénatoriale. Ils ont même été impliqués dans un scandale dans lequel un dirigeant de MBNA a payé le prix fort pour acheter la maison de Biden. Pour tout le monde, cela ne ressemblait à rien de plus qu’à une stratégie visant à injecter plus d’argent dans les poches de Biden.
Biden a également joué un rôle majeur dans les attaques contre les pauvres et la classe ouvrière dans les années 90. Biden a contribué à l’adoption d’une législation introduite par l’administration Clinton pour priver des millions de personnes de l’aide sociale. Obama a également soutenu la législation. La législation a réduit les bons d’alimentation, l’assistance médicale et l’assistance générale à ceux qui en avaient le plus besoin.

https://www-matierevolution-org.translate.goog/spip.php?article3070&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr

Le gouvernement Biden, en refusant de discuter des objections de la Russie à l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN, a utilisé l’Ukraine comme appât. Elle a incité à l’invasion, qui servira maintenant de prétexte à une escalade de la confrontation avec la Russie.

Biden a annoncé cet après-midi une nouvelle série de sanctions paralysantes qui, selon lui, visent à imposer « des coûts sévères à l’économie russe ». Poutine a choisi cette guerre, a déclaré Biden, « et maintenant lui et son pays en subiront les conséquences ».

L’affirmation, répétée par Biden, selon laquelle « nos forces ne sont pas et ne seront pas engagées dans un conflit avec la Russie en Ukraine », n’a aucune crédibilité. Les États-Unis et les puissances de l’OTAN ont déversé des milliards de dollars d’équipement militaire en Ukraine et ont armé ses forces paramilitaires fascistes dans le but de prolonger les conflits et d’infliger des pertes importantes à la Russie. « L’histoire a montré à maintes reprises, a déclaré Biden, comment les gains rapides de territoires finissent par céder la place à des occupations cuisantes, à des actes de désobéissance civile massive et à des impasses stratégiques. »

Les États-Unis et l’OTAN ont d’ailleurs déjà envoyé des milliers de soldats en Europe de l’Est, qui seront concentrés dans les États baltes (Estonie, Lituanie et Lettonie), ainsi qu’en Pologne et en Roumanie, tous membres de l’OTAN. Le Pentagone a ordonné aujourd’hui le déploiement de 7.000 soldats supplémentaires en Europe.

Les menaces extérieures croissantes, combinées aux efforts pour étrangler l’économie russe, augmentent la probabilité d’une extension de la guerre au-delà de l’Ukraine. Biden a de nouveau déclaré qu’en cas de confrontation entre la Russie et un pays de l’OTAN, les États-Unis utiliseront « toute la puissance américaine ».

Cela signifie que non seulement la guerre nucléaire est possible, mais que le danger est très avancé et plus grand qu’à n’importe quel moment de l’histoire. Biden a déclaré aujourd’hui que les relations entre les États-Unis et la Russie sont complètement rompues, déclarant que, face au danger d’une guerre européenne et mondiale catastrophique, il n’a pas l’intention d’appeler Poutine.

https://www.matierevolution.org/spip.php?article7785

Biden, boucher de la guerre d’Irak, veut la guerre contre la Russie et la Chine !
Pour le grand public, Poutine a une allure bien plus dictatoriale et militariste que Biden, ais c’est pure apparence. Biden a conduit la guerre américaine pendant bien plus d’années et de manière bien plus sanglante que Poutine. Car Biden, c’est le grand ordonnateur de la guerre américaine en Irak. C’est à cette époque que l’armée américaine enfermait ses ennemis (ou ennemis supposés) dans des containers immenses qui étaient ensuite mitraillés. Et ce n’est qu’un exemple des violences massives américaines ordonnées par un certain Biden…

Biden a fondé l’essentiel de son programme politique sur la guerre contre la Russie et la Chine et c’est sur cette base qu’il a été élu. Il faut dire que, son adversaire Trump, lui, s’était fondé sur la paix avec le bloc ennemi et prétendait parvenir ainsi à remonter l’Amérique contre le bloc adverse sur le plan économique. Mais il n’y était pas parvenu. Cela fait que les commentateurs internationaux, bien avant toute velléité russe en Ukraine, affirmaient que l’élection de Biden à la présidence des USA signifiait à court terme la guerre avec Russie et Chine ! Ils ne prêtaient pas alors la responsabilité exclusive de la guerre à la seule Russie et au seul Poutine, mais à un besoin irrépressible des Etats-Unis de combattre sur le terrain militaire leur principal adversaireéconomique !

https://www.matierevolution.org/spip.php?article7792

Le gouvernement Biden a apporté son soutien total au génocide israélien contre les Palestiniens, qui se traduit par des bombardements massifs de civils, tuant entre 300 et 400 personnes chaque jour, ainsi que par la privation délibérée de nourriture et d’eau pour la population.

Dans le même temps, il fournit les armes avec lesquelles Israël mène simultanément des attaques contre le Liban, la Syrie et la Cisjordanie.

Biden exige 100 milliards $ pour les guerres en Ukraine et en Israël, et les conflits prévus contre l’Iran et la Chine

Un jour après qu’Israël a massacré près de 500 hommes, femmes et enfants réfugiés dans un hôpital de Gaza, le président américain Joe Biden s’est rendu en Israël, a fait l’accolade au Premier ministre Benjamin Netanyahou et a prononcé un discours provocateur et militariste en faveur d’Israël.

L’objectif de la visite de Joe Biden était non seulement d’exprimer sans équivoque son soutien au génocide israélien contre les Palestiniens, mais aussi de signaler une escalade massive des opérations militaires américaines dans tout le Moyen-Orient. Biden est arrivé au moment où l’armée américaine déploie des navires de guerre, des avions et du personnel dans la région, menaçant ouvertement l’Iran.

Biden proclame un soutien illimité à l’assaut d’Israël sur Gaza.Le langage de Biden est proche de la promotion et de la légitimation d’un génocide. La résistance des Palestiniens est une manifestation, a commencé Biden, d’un « mal absolu ». Ces propos font écho aux déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a qualifié mardi les Palestiniens d’« animaux ». Le ministre de la Défense de Netanyahou, Yoav Gallant, a déclaré : « Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence ».

Affirmer que l’on a affaire à un « mal absolu », c’est soustraire les événements à toute analyse rationnelle. Dans cette vision manichéenne et semi-religieuse du monde, le « mal » ne peut être traité que par l’élimination, l’extermination et le meurtre.

Biden n’a pas appelé à un cessez-le-feu. Il n’a pas appelé à des pourparlers de paix. Il n’a pas appelé à la médiation ou à l’arbitrage. Il n’a pas appelé Israël à la retenue. Il n’a pas mis en garde contre l’effusion de sang incalculable qui résulterait d’une invasion israélienne de Gaza.

https://www.matierevolution.org/spip.php?article8519

Faire exploser le gazoduc Nord Stream ? Joe Biden, enfin un président qui tient ses promesses !

Le gazoduc Nord Stream 2, dynamité par les USA ?
Joe Biden avait déclaré que les Etats-Unis le détruiraient en cas de guerre russe en Ukraine :

https://www.matierevolution.org/spip.php?breve1347

Pourquoi Biden, ancien principal artisan de la guerre d’Irak, veut la troisième guerre mondiale.

https://www.causeur.fr/ladministration-biden-nous-emmene-avec-un-conflit-devastateur-avec-la-russie-246314

https://www.pressegauche.org/Joe-Biden-fait-le-plein-de-va-t-en-guerre-dans-son-cabinet

https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2020/11/22/retour-sur-quinze-annees-derreurs-de-biden-en-irak/

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/vrai-ou-fake-guerre-en-ukraine-joe-biden-a-t-il-vraiment-declare-que-les-etats-unis-detruiraient-nord-stream-2_5389642.html

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-administration-biden-et-la-guerre-en-ukraine-la-ligne-dure-est-elle-tenable-957855.html
https://www.wsws.org/fr/articles/2023/02/22/pers-f22.html

https://www.geo.fr/geopolitique/entre-les-etats-unis-et-la-chine-une-grande-guerre-approche-assure-un-haut-grade-de-larmee-212533

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/pourquoi-joe-biden-joue-au-dur-en-politique-etrangere-7100856

https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/larmee-americaine-interviendrait-si-la-chine-attaquait-taiwan-previent-joe-biden-1408784

https://www.wsws.org/fr/articles/2022/08/04/pers-a04.html

https://www.tf1info.fr/international/guerre-chine-etats-unis-sur-taiwan-en-2025-l-inquietante-prediction-du-general-americain-michael-minihan-2246381.html

https://www.ladepeche.fr/2023/03/09/tensions-entre-la-chine-et-les-etats-unis-jusquou-peut-aller-lescalade-11044421.php

Biden ne vaut pas plus cher que Trump…

Plus Biden joue l’ennemi de Trump et réciproquement, plus ils se ressemblent…

https://www.leparisien.fr/international/immigration-aux-etats-unis-biden-assure-etre-oblige-de-construire-le-mur-de-trump-06-10-2023-EP77XJXSS5AHJMLRVIO5GT2K5U.php

https://trends.levif.be/a-la-une/politique-economique/biden-veut-renforcer-le-made-in-america-cher-a-trump/

https://www.lopinion.fr/international/pour-le-senat-biden-et-trump-cest-bonnet-blanc-et-blanc-bonnet

https://www.contrepoints.org/2021/05/24/398085-biden-trump-bonnet-blanc-et-blanc-bonnet-sur-le-commerce

https://www.youtube.com/watch?v=9o82ruJmCxA

https://www16.wsws.org/fr/articles/2021/01/20/bidn-j20.html

https://www.tf1info.fr/international/etats-unis-joe-biden-reprend-la-construction-du-mur-de-trump-a-la-frontiere-avec-le-mexique-2272111.html

Le fasciste Trump ne vaut pas mieux…

Trump, un symptôme de l’impasse capitaliste

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4254

Trump : démagogie et menaces réelles

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4632

Trump n’est un danger que du fait de l’état critique du capitalisme

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4714

L’Amérique de Trump

Trump semble vouloir aller vite et changer bien des choses dans la politique de l’Etat américain en termes de politique économique et sociale, d’immigration, de relations internationales. Cela apparaît comme un changement radical et même comme un retournement de politique. En fait, il avance dans un sens qui lui est permis par la politique menée par Obama-Clinton, en matière de guerre sociale et de guerre tout court, et il en profite pour aller encore plus loin, en détournant la colère sociale de nombreux milieux sociaux vers une aggravation des attaques et des reculs, sociaux comme politiques, que ce soit à l’égard des femmes, des Noirs, des Mexicains, des étrangers, des immigrés, des travailleurs, des aides sociales, des services publics… Il change également la relation des USA avec le reste du monde, en plongeant la planète dans le protectionnisme tous azimuts. Il confirme sa campagne plus agressive envers les femmes qu’aucun autre président précédent par de premières mesures contre les droits des femmes et notamment le droit à l’avortement ! Il développe sa pression contre les média et contre la liberté d’internet. Il se proclame favorable à la torture, aux prisons secrètes dans les pays étrangers, à la défense des forces spéciales américaines qui ont commis des actes répréhensibles, etc.

Pour dédouaner les capitalistes de l’accusation des milieux populaires, la politique de Trump vise à désigner du doigt l’étranger, la mondialisation, les accords économiques, les délocalisations. Il ne fait ainsi que suivre une tendance montante du capitalisme mondial, celle vers le protectionnisme qui s’est déjà développée en Europe, en Angleterre mais aussi dans le reste de l’Europe qui se détourne de l’Union européenne, qui s’oppose aux migrants, aux étrangers, à la mondialisation, aux délocalisations et se tourne vers le nationalisme exacerbé comme la campagne du Brexit anglais l’a montré. Et, Trump et May le savent, le nationalisme économique ne peut que mener au nationalisme guerrier…

Accuser la mondialisation des problèmes du capitalisme, c’est cacher le fait réel : la libéralisation, la mondialisation, la financiarisation ont permis au capitalisme d’accumuler plus de capital que jamais, d’augmenter plus que jamais les échanges économiques, et c’est ce succès qui a mené le capitalisme non à une maladie, non à un échec mais à un niveau maximal qu’il n’avait jamais atteint et qu’il est incapable de dépasser. La limite, ce sont les investissements productifs qui l’ont montrée : ils ont complètement cessé d’augmenter et auraient même massivement chuté sans l’intervention massive en sens inverse des fonds publics, ceux de l’Etat, ceux des banques centrales.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4342

Le coup d’Etat manqué…

L’insurrection fasciste à Washington D.C. – la prise d’assaut du Congrès américain, la dispersion paniquée de sénateurs et de membres de la Chambre terrifiés, le retard de la validation officielle de la majorité de Joseph Biden au Collège électoral, et même l’occupation des bureaux de la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi – marque un tournant dans l’histoire politique des États-Unis.
Ce qui s’est passé hier est le résultat d’une conspiration soigneusement planifiée. Donald Trump l’a initiée, de mèche avec une bande de conspirateurs fascistes stratégiquement positionnés à la Maison Blanche et dans d’autres institutions, départements et agences puissants de l’État. L’opération de mercredi exhale la puanteur des fils Trump, de proches collaborateurs comme Stephen Miller, et de nombreux autres travaillant en coulisse dans l’armée, la Garde nationale et la police.

La conspiration a utilisé les techniques connues des coups d’État modernes. Elle a choisi la réunion du Congrès pour ratifier la majorité de Biden au Collège électoral comme moment propice pour agir. Trump et ses sous-fifres l’ont préparée par des semaines de mensonges selon lesquels l’élection de 2020 avait été volée. Le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a rendu service en empêchant les Républicains de reconnaître l’élection de Biden, donnant du temps et de la légitimité aux efforts de Trump pour semer des allégations mensongères de fraude électorale.

Une majorité de représentants républicains et un nombre important de sénateurs républicains ont orchestré le débat politique de mercredi au cours duquel la légitimité du vote du Collège électoral a été contestée, afin de fournir le prétexte nécessaire au soulèvement droitier projeté. Le signal final de la prise d’assaut du Capitole a été donné par Trump lui-même. Il a livré une harangue insurrectionnelle à ses partisans, qui – on peut en être certain – étaient dirigés par des éléments ayant une formation policière, militaire ou paramilitaire.

https://www.matierevolution.org/spip.php?article7188

Trump, le président soi-disant anti-système !!!

https://www.matierevolution.org/spip.php?breve992

Quand la révolte a éclaté à Portland, Seattle, Los Angeles, Richmond, Austin et Gastina (Caroline du Nord), Trump a lâché ses tueurs contre les manifestants !

https://www.matierevolution.org/spip.php?article7006

Face aux réactions violentes contre la police raciste de Minneapolis, Trump lançait une guerre civile.

L’irruption de la colère n’est pas seulement due au meurtre de George Floyd. Ce n’est que la dernière d’une série de meurtres et de brutalisations sans fin. Chaque année, la police américaine tue 1 000 personnes dans les villes et les États du pays, qu’elles soient dirigées par des démocrates ou des républicains.
À l’indignation suscitée par la violence policière s’ajoute la situation explosive créée par la réponse de la classe dirigeante à la pandémie de coronavirus. Des milliers de milliards de dollars ont été distribués aux riches, tandis que des dizaines de millions de travailleurs sont sans emploi et n’auront pas de travail où retourner.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5925

Trump peut-il réellement faire un coup d’état en s’appuyant sur l’armée ?

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6051

Biden joue l’anti-fasciste et Trump joue l’anti-guerre mais les USA se radicalisent à droite avec Biden comme avec Trump.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7308

Dans les apparences, il y a effectivement opposition ouverte entre Trump le blanc du Ku Klux Klan, d’une extrême droite raciste militante, hostile aux noirs, aux femmes, aux homosexuels, aux musulmans et aux migrants et Biden-Obama, apparemment ouverts aux autres communautés, antiracistes, ouverts aux droits des migrants, des homosexuels, des noirs, des femmes, du moins en paroles. Il y a aussi apparence d’opposition entre Biden-Obama-Clinton très hostiles apparemment au pouvoir de Poutine au Kremlin et qui menaçaient la Russie d’une nouvelle guerre mondiale et Trump qui cultive les bonnes relations avec la Russie, vient de signer un accord avec elle et est soupçonné même d’avoir été élu grâce au soutien de Poutine. Il y a encore d’autres divergences de politique internationale (Cuba, Iran, Israël, Chine, etc…) et de politique économique (protectionnisme de Trump contre la mondialisation de Biden-Obama-Clinton). Mais est-ce que cela suppose deux fractions de la bourgeoisie, correspondant à des intérêts ou des conceptions fondamentalement opposées en fonction de leurs intérêts économiques divergentes ? Est-ce qu’Hitler, venu au pouvoir en Allemagne après les partis démocratiques bourgeois de la social-démocratie à la droite la plus extrême non nazie, signifiait l’existence d’une fraction de la bourgoisie plus proche des nazis et une autre leur étant hostile ? Ou n’est-ce pas plutôt l’évolution de la situation économique et politique et le fait que la bourgeoisie puisse successivement mener des politiques de plus en plus agressives, sur le plan intérieur comme extérieur, sur le plan politique comme sur le plan économique, les deux politiques servant autant l’une que l’autre les intérêts généraux de l’ensemble du grand capital et le fait de les opposer servant également à détourner les masses d’une autre opposition, celle entre le Capital et le Travail.

Est-ce que Trump a, plus que Biden-Obama-Clinton, tendance à pousser une fraction de la population contre une autre ? On peut constater que c’est avec Obama que cette tendance s’est révélée et développée : violences contre les noirs et réactions de ceux-ci menant à une division entre amis et ennemis des noirs, développement non seulement des droits des homosexuels mais campagne publique pour en faire une pomme de discorde entre les pros et les antis, développement d’une opposition entre pros et antis développement des armes personnelles. Par contre, cela ne veut nullement dire que la politique d’Obama ait renforcé réellement les noirs, les femmes, les homosexuels, les droits des musulmans, et autres… Au contraire, la réalité de leur situation à tous s’est dégradée sous Obama, comme celle des couches populaires qu’il prétendait défendre, comme celle des femmes, comme celle des travailleurs et des chômeurs… C’est le discours, l’emballage, qui est différent. Déjà sous Obama puis Clinton, l’effort consistait à pousser les travailleurs vers l’un ou l’autre camp, une manière plus violente de casser toute lutte de classe. Des syndicalistes se mettaient à faire campagne pour Biden, pour Obama ou pour Clinton, avec ou sans sympathie, et d’autres, notamment les racistes, à faire campagne contre eux.

On peut tout à fait imaginer que la classe dirigeante américaine calcule qu’une guerre civile intérieure ne pourra plus être évitée entre riches et pauvres, dès que l’effondrement économique repartira comme en 2007-2008 et que les banques centrales et Etats n’auront plus les moyens financiers alors de cantonner la catastrophe, et même une guerre civile entre exploiteurs et exploités car elle a été évité depuis de nombreuses années, notamment par le onze septembre, les guerres américaines « contre le terrorisme » couplées par la loi Patriot pour encadrer la classe ouvrière ou les militants « de gauche ». L’extrême droite, elle, n’a nullement été encadrée ou cassée dans la même période, bien au contraire.

Bien sûr, il y a de violentes oppositions au sein de la société américaine et les classes dirigeantes tentent de les canaliser dans un affrontement entre deux clans de la grande bourgeoisie. Mais la réalité est autre. Tout d’abord, il faut remarquer que tout au long de ses mandats, Obama n’avait rien fait pour les femmes, pour les noirs, pour les migrants, pour les travailleurs ni contre ceux qui les attaquaient violemment. Il n’a fait que se prétendre de leur côté, pour s’afficher un peu de leur bord et quand il a pris des mesures, c’est seulement au dernier moment, pour faire croire à une vraie différence entre lui et Trump. Pire, sa politique a permis à l’extrême droite américaine de grimper comme jamais. Il n’a pas bougé le petit doigt pour éradiquer les bandes fascistes américaines. Il n’a pas bougé le petit doigt contre les racistes et les fascistes des forces policières et militaires ou paramilitaires, contre ceux qui s’attaquent aux mususlmans, aux femmes, aux noirs, aux homosexuels. Par contre, en faisant semblant de les soutenir, il a soulevé leurs adversaires violents et militants et Trump n’a eu qu’à récolter ce qu’Obama avait semé. Trump a pu développer sa démagogie du nationalisme économique et du protectionnisme parce que sous Obama les emplois n’ont cessé de s’effondrer. Ce n’est nullement propre aux USA. Ce sont les Hollande et les Merkel qui ont soulevé les extrêmes droites européennes avec leurs discours de « bienvenue aux migrants » alors même qu’ils réprimaient et bloquaient l’arrivée des mêmes migrants dont il prétendait défendre les peuples au travers des guerres d’Irak, de Syrie ou d’Afghanistan. On apprend ainsi que les prétendus viols de Francfort qui avaient servi à développer comme jamais l’extrême droite en Allemagne étaient fondés sur des faux témoignages et c’est même le journal allemand Bild qui avait lancé la campagne de calomnies qui le reconnaît. Mais le gouvernement de Merkel s’est bien gardé de démentir et a laissé la pire campagne raciste que l’Allemagne ait connu se développer sans donner mission à sa police de rétablir les faits. De même en France, ce sont les politiques de Hollande, Valls et Cazeneuve qui ont amené le Front National de Marine Le Pen au plus haut niveau qu’il ait jamais atteint, placé au premier plan des sondages pour la prochaine présidentielle. Ce sont la gauche et la droite, dites démocratiques, qui nourrissent l’extrême droite, tout en faisant semblant de la dénoncer violemment et de la combattre, et même en la combattant parfois vraiment mais en se gardant bien de la supprimer, de l’éradiquer en particulier de leurs propres forces de police et d’armée. Obama-Clinton ont combattu la montée de Trump et continuent de le contester un petit peu mais se gardent bien d’empêcher réellement les petits blancs révoltés des USA de rejoindre des bandes fascistes pro-Trump. Ils ne peuvent pas combattre la base même de cette montée d’extrême droite aux USA car ces bases réelles, c’est la crise économique et les intérêts des trusts qui les fondent, et sur ce plan, ils sont du même bord.

Pour l’avenir, les guerres américaines ne sont pas moins dangereuses que les poussées fascistes aux USA…

Le coût catastrophique en vies humaines des guerres américaines n’est que trop clair. Depuis 2001, les États-Unis sont en guerre contre le peuple afghan. La guerre a coûté la vie à des centaines de milliers de civils afghans pris dans les violences. Cela ne s’est pas arrêté là. L’eau, l’électricité, les routes et l’accès aux produits de première nécessité sont difficiles à trouver. Depuis le renversement du gouvernement taliban, le régime imposé par les États-Unis est instable et confronté aux attaques constantes de factions rivales, et la population vit quotidiennement dans la peur des bombardements et des attaques armées.

Les États-Unis sont en guerre contre le peuple irakien depuis 1991, et surtout après 2003, lorsque l’armée américaine a envahi et renversé le gouvernement irakien. Qu’est-il arrivé à cette société ? La revue médicale britannique The Lancet estime que plus de deux millions de personnes ont été tuées à cause de la violence, de la maladie et de la famine. Cette invasion a créé un vide de pouvoir à partir duquel l’État islamique a été construit. D’où venaient leurs armes ? Des États alliés des États-Unis comme l’Arabie Saoudite et le Qatar qui financent et arment les milices islamistes avec des armes qui leur sont vendues… par les États-Unis !

Biden n’est nullement un point d’appui contre les forces d’extrême droite de Trump et Trump nullement un point d’appui contre la menace de guerre mondiale brandies par Biden.

Il ne s’agit ni de soutenir l’un contre l’autre, ni de se contenter de dire « blanc bonnet, bonnet blanc ». Il faut mener une politique révolutionnaire dans une situation qui ne peut que devenir révolutionnaire ou contre-révolutionnaire, et probablement les deux à la fois.

Tout d’abord, il importe de voir que le caractère de la dernière crise du capitalisme modifie complètement la perspective. Il ne s’agit plus d’attendre une alternance de récessions et de reprises économiques. L’intervention massive des Etats et des banques centrales a bloqué le mécanisme normal, habituel, de la crise capitaliste, mécanisme de respiration qui avait toujours été le moyen de réguler l’économie, de se débarrasser des canards boiteux du système, des entreprises les moins performantes et ainsi de redonner du dynamisme au système d’exploitation. Il ne s’agit plus de simples sacrifices économiques exigés par les classes dirigeantes contre les travailleurs et les milieux populaires. Non, ce que prévoient ces classes dirigeantes et leurs gouvernants, c’est le sacrifice tout court et ils ont déjà le couteau à la main, ils préparent déjà la terreur blanche et les camps de la mort… Ce qui doit y faire face, ce n’est pas des luttes syndicales ni des changements politiques fondés sur des élections, la panoplie classique du réformisme et de l’opportunisme, mais c’est la révolution sociale, avec le caractère indispensable de l’apparition d’une nouvelle intervention politique de classe du prolétariat et l’apparition de nouvelles organisations autonomes des masses prolétariennes sous formes de soviets, de conseils, d’assemblée de travailleurs, de jeunes, de femmes et de chômeurs, de tous les opprimés et exploités. L’alternative aux horreurs que les classes dirigeantes nous préparent est inévitablement prolétarienne et révolutionnaire. Elle doit viser consciemment la destruction des Etats capitalistes, la fin de la propriété privée des moyens de production à l’échelle mondiale, la transformation du prolétariat exploité en classe dirigeante prenant la tête de toutes les couches sociales opprimées et exploitées. L’ampleur de la tâche ne doit pas nous affoler : les périodes de contre-révolutions radicales sont aussi celles de révolutions radicales. Ce sont des périodes où les idées, les organisations, les situations s’inversent à grande vitesse...

L’affrontement Biden/Trump doit servir d’avertissement : le bonapartisme d’un capitalisme à l’agonie signale de manière urgente la nécessité de la révolution prolétarienne.

VIVE LA VERITABLE ALTERNATIVE : LE POUVOIR DES SOVIETS AUX USA !!

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