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Réchauffement global anthropique, vérité ou mensonge ?

mardi 9 décembre 2014, par Robert Paris

Tel est (en sens inverse) le niveau des "arguments" des réchauffeurs anthropiques : attention, voilà comment sera Paris (en haut à gauche de la photo) toute l’année à partir de 2050 du fait du retour de la glaciation...

...si on ne réchauffe pas un peu la planète par notre activité, vrai ou faux ?

Et voici New York en plein été !

Les ours polaires sont menacés car isolés sur un bloc en train de fondre ? Pas du tout ! Les ours polaires ne sont nullement en voie de disparition. La population totale a été estimée en 2006 entre 20 000 et 22 000 individus. Si ce nombre semble relativement stable – le dernier recensement donnait une évaluation semblable en 1999.

Ils savent parfaitement nager... y compris d’un bloc à un autre et la glace n’est pas en train de leur manquer, contrairement aux prédictions alarmistes.

Faut-il protéger l’ours polaire ? La question peut sembler oiseuse puisque les 176 parties à la convention CITES réunies à Bangkok en Thaïlande du 3 au 14 mars 2013 ont répondu par la négative. Tout au plus peut-on affirmer qu’il faudrait mieux connaître les populations d’ours ! Pour s’en convaincre, il suffit de constater que sur les 19 populations d’ours polaires réparties dans l’immense territoire de l’Arctique, 7 d’entre elles ont des effectifs inconnus, faute de données ou de fiabilité des données fournies, alors même que ces 7 populations occupent les deux tiers de l’habitat de l’ours polaire en Arctique. L’ours blanc n’a même pas été considéré par ces réunions internationales comme suffisamment menacé pour en limiter la chasse et le commerce !!!

L’homme est en train de détruire la planète en la réchauffant du fait de trop d’activité économique produisant du gaz carbonique en excès ? Vrai ou faux ?

On entend et on profère chaque jour bien des jugements sur l’état climatique de notre planète. Mais sont-ils exacts ? Ou bien s’agit-il d’idées reçues ? Voici quelques éléments de réponse.

- Est-ce qu’un réchauffement global peut produire la fonte des glaces au pôle Nord et pas de fonte au pôle Sud, comme c’est le cas actuellement ?

Non

Si la calotte polaire est plutôt stable dans la partie Est de l’Antarctique, il n’en va pas de même à l’Ouest. L’antarctique s’est un peu réchauffé mais seulement de 1950 (ou avant ?) jusque dans les années 70-80. Mais depuis 1980, c’est à dire depuis près de trente ans, il ne se réchauffe plus, voire il se refroidit, à l’exception peut-être de la volcanique péninsule antarctique Ouest... Ainsi, le glacier de Wilkin, connaît un réchauffement localisé spectaculaire que l’on pense lié à un phénomène de volcanisme sub-glaciaire. Rien n’est simple car l’Arctique et l’Antarctique ne répondent pas de la même manière à la hausse des températures. L’Arctique est plus vulnérable, la banquise y est plus mince, quelques mètres seulement. C’est une mer entourée de terres, elle fond donc plus vite. L’Antarctique, c’est l’inverse. C’est une terre entourée de par l’océan austral. Il est plus stable. En Arctique, par exemple, la mer gèle sur huit millions de kilomètres carrés en été et quinze millions en hiver (en Antarctique, quatre millions l’été et vingt millions l’hiver). Cette pellicule isole l’océan des échanges avec l’atmosphère, modifie la salinité de l’eau et possède un pouvoir réfléchissant considérable.

La glace de l’Antarctique vient d’atteindre cette année un niveau record. Pas un niveau exceptionnellement bas mais un niveau exceptionnellement élevé ! Un record en surface et en volume ! Les images satellites ont révélé qu’autour du continent antarctique se trouvaient 19.619.000 kilomètres carrés couverts de glace. La formation annuelle de glace autour de l’Antarctique est l’un des événements saisonniers les plus remarquables sur Terre. La banquise se forme dans des zones océaniques appelées par les scientifiques « fabriques de glace de mer » ou polynies, où l’alliance de courants marins et de vents génère cette glace. L’augmentation de la banquise pourrait être liée à de forts vents d’ouest. Bien sûr, les adeptes du réchauffement climatique nous expliquent qu’une fois encore, ce serait dû au réchauffement. Mais les mêmes affirmaient que le réchauffement allait faire fondre les deux pôles et non augmenter la glace de l’un des deux !

- Est-ce qui menace la terre, la vie et l’homme, ce serait un réchauffement ?

Non.

C’est un refroidissement et même une glaciation ! En se basant sur les signes précurseurs d’un changement de cycle via l’analyse des changements brusques de températures au Groenland et en Antarctique, ces scientifiques ont identifié une période (nommée Marine Isotope Stage 19c - ou MIS19c) similaire à la nôtre (même quantité d’énergie solaire reçue), il y a 780 000 ans. A ce moment, des changements profonds des courants océaniques eurent lieu, précipitant la Terre dans une nouvelle période glaciaire.
Ainsi, par analyse des signes précurseurs passés, la prochaine période glaciaire ne devrait pas apparaître dans quelques dizaines de milliers d’années mais dans seulement... 1 500 ans, c’est à dire demain, à l’échelle de l’histoire climatique de la Terre !

- Est-ce que nous vivons une chaleur exceptionnelle pour la Terre ?

Non

Et même absolument pas. Entre l’an 900 et 1300, « l’optimum médiéval » a fait suffoquer la terre avec des événements climatiques extravagants. Les partisans de la thèse du réchauffement anthropique affirment que nous vivons une époque de chaleur exceptionnelle. En réalité, nous sommes toujours dans une température beaucoup plus basse que dans l’essentielle des époques du passé de la Terre. Par exemple, les dinosaures n’ont jamais connu une période aussi froide.

Nous ne nous situons pas dans une période exceptionnellement chaude. Si l’on se concentre sur les 20.000 dernières années, le constat est le même. Les températures ont même connu dans les 10.000 dernières années des hausses plus importantes que celles constatées aujourd’hui. Les chercheurs débattent sur ce point, en fonction des techniques d’évaluation retenues pour connaître les températures passées. Mais les débats en question se jouent à des dixièmes de degré seulement. Ils ne remettent pas en cause le caractère normal des températures actuelles du globe à l’échelle des temps géologiques.

- Notre interglaciaire est malgré tout le plus chaud du Quaternaire ?

Faux.

A nouveau, les forages glaciaires et les études paléoclimatiques ont montré que précédent interglaciaire (appelé Eemien) était 1 à 3 °C plus chaud lors de son maximum thermique. Or, par rapport à cette époque, notre atmosphère a déjà connue une hausse de 30% de CO2 et de 130% de CH4 (méthane). La variabilité naturelle du climat à l’échelle des temps géologique est pour l’instant plus forte que sa variabilité forcée par l’homme.

- Le réchauffement récent (depuis 1977) est très élevé ?

Faux.

Il suffit de regarder les bases de données internationales, notamment Nasa Giss. Le réchauffement 1977-2006 s’élève à 0,49°C. Le réchauffement 1916-45 à 0,41 °C. Sur ces deux périodes de trente ans, neuf centièmes de degré de différence seulement... alors qu’il y a beaucoup plus de gaz à effet de serre aujourd’hui qu’hier.

- Un réchauffement peut avoir des conséquences positives ?

Vrai

Les experts du GIEC sont mandatés pour évaluer des risques et se concentrent logiquement sur ceux-ci. Mais un réchauffement de la planète n’aurait pas de que de conséquences négatives. Exemple parmi d’autres : les modèles annonçant une hausse simultanée des températures, des précipitations et du CO2 atmosphérique prévoient de facto un accroissement des zones fertiles, ce qui peut être une bonne nouvelle pour des populations déshéritées.

- Est-il exact que la température de la Terre ne cesse d’augmenter ?

Non.

Depuis des années, les observations en provenance du monde entier montrent que la température moyenne de la terre n’augmente plus. Alors que le taux de CO2 a continué sa progression. C’est contraire aux équations digérées par les gros ordinateurs.

Mais un nouveau coup est asséné par un résultat d’une autre observation, permise par le réseau de satellites d’observation de la terre, constitué depuis quelques années : le verdissement de la couverture végétale. L’intensité de ce verdissement est mesurable. Il traduit les effets conjugués d’un degré hygrométrique plus élevé et d’une quantité disponible de CO2. Là où il y a gain, il est de 20%, là où il y a perte, elle n’est que de 2%.

- Est-ce normal que les partisans de l’idée du réchauffement anthropique refusent de discuter publiquement avec leurs adversaires, même quand il s’agit de scientifiques ? Est-ce une méthode classique d’opposer à toute critique l’existence d’un consensus des climatologues ?

Non

Dans tous les domaines des sciences, le débat existe et est même favorisé. C’est une totale nouveauté que les politiques et les économistes s’imposent en science et organisent les décisions de celle-ci. Pour la thèse du réchauffement, il y a même une campagne pour faire interdire tous ceux qui s’y opposent !

- Est-ce que le GIEC est un organisme scientifique qui donne un avis indiscutable ?

Non.

Plus de la moitié des membres du GIEC ne sont pas des scientifiques mais des administrateurs ou des bureaucrates. Le GIEC a été pris plusieurs fois en flagrant délit de mensonge, de reconstruction de la vérité, de camouflages de résultats et de déclarations mensongères. Son fonctionnement est opaque, absolument pas dirigé par les scientifiques.

- Les climatologues sont tous d’accord ?

Faux !

Voici une liste de grands climatologues qui n’approuvent pas la thèse du réchauffement anthropique dû à l’effet de serre lié au gaz carbonique :

Yury Izrael, Wallace Broeker, Khabibullo Abdoussamatov, Richard Lindzen, Marcel Leroux, Bill Gray, Paul Reiter, Frederick Seitz, Vincent Gray, Antonio Zichichi, Augie Auer, Michael Griffin, Robert Carter, Reid Bryson, Nils-Axel Mörner, Tom V. Segalstad, Madhav L. Khandekar, Al Pekarek, Tim Patterson, Freeman Dyson, Tim Ball, John Coleman, Daniel Botkin, David Douglass, John Christy, Fred Singer, Syun Akasofu, Rosa Compagnucci, Juan Minetti, Eduardo Toni, Oleg Sorokhtin, Jose Joaquim Delgado Domingos, Hendrik Tennekes, Art Douglas ; Howard C. Hayden ...

En fait, en dehors de cette liste, on a recencé environ 20.000 climatologues qui sont dans le même cas !!!

- Il existe aujourd’hui un consensus scientifique sur le climat ?

Faux

Le seul accord concerne quelques données de base : la température s’est élevée de 0,6°C entre 1860 et 2000, les concentration de CO2 ont augmentée de 30% en 200 ans. Mais l’interprétation de ces données et leur projection dans l’avenir divisent encore les climatologues. Les rapports publiés par le GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat – IPCC en anglais) ne représentent que cet organisme. Par ailleurs, le consensus est néfaste aux progrès de la science, qui repose sur l’autocritique permanente des hypothèses concurrentes.

- Les modèles informatiques des climatologues ne sont pas fiables ?

Vrai

Ces modèles sont des formes très rudimentaires du fonctionnement du climat, en particulier de la circulation océan-atmosphère, des échanges radiatifs et convectifs entre la surface et la tropopause (sommet de l’atmosphère). Pour que de tels modèles soient valides, au moins deux conditions sont nécessaires : que les mécanismes du climat soient biens simulés et que les données existantes (le passé) soient fiables. Aucune de ces conditions n’est remplie. A titre d’exemple, les modèles climatiques sont incapables de représenter précisément le cycle de la vapeur d’eau, qui est le principal gaz à effet de serre sur Terre (entre 60 et 80% de l’effet de serre) et la principale rétroaction attendue d’ici 2100. Et il existe de nombreux débats entre experts sur la fiabilité des données paléoclimatiques aussi bien que sur les données actuelles.

- Les prévisions actuelles des experts ont une marge d’erreur de 300% ?

Vrai

La dernière fourchette en date proposée par le GIEC pour l’augmentation de la température au XXIe siècle se situe entre 1,4 et 5,8 °C, soit 300% d’incertitude. Le problème, c’est que ces experts sont explicitement mandatés pour évaluer les risques et conseiller les décideurs politiques. Des prévisions aussi floues ne remplissent pas vraiment leur rôle.

- Les principales incertitudes viennent des émissions humaines ?

Faux.

Les scénarios d’émission (SRES) expliquent une partie des variations de la fourchette 2100. Mais une autre partie (plus importante, même dans le rapport GIEC AR4 2007) de l’incertitude vient de l’incapacité des modèles actuels à estimer la sensibilité climatique au doublement CO2 (c’est-à-dire l’effet sur les températures de surface d’une hausse de 280 ppm du CO2 et de toutes ses rétroactions qui s’ensuivent). Les modèles ont très peu progressé depuis quinze ans sur l’estimation de la vapeur d’eau, du gradient thermique, de la nébulosité qui forment aujourd’hui encore les principales sources d’incertitude pour l’évolution du climat.

- Le GIEC est objectif et n’a pas de préjugé ?

Faux

Plusieurs experts internationaux travaillant pour le GIEC dans des domaines très différents (réchauffement de l’atmosphère, validité des modèles, activité cyclonique) se sont plaint des parti-pris des auteurs principaux mandatés par cet organisme. Deux ont démissionné pour cette raison, considérant qu’il est impossible de réaliser un travail scientifique correct si l’on a déjà une idée préconçue du résultat de ses recherches.

- Est-ce qu’il existe un modèle du climat capable de reproduire toutes les phases du climat de la Terre ?

Non

Les modèles qui existent ne peuvent pas prédire… le passé de la terre avec ses révolutions brutales. Ils ne peuvent pas davantage prédire le futur. D’ailleurs, toutes les prédictions précédentes du type GIEC ont été battues en brêche, comme la fonte complète des glaciers de l’Himalaya.

- Dispose-t-on d’une preuve que le réchauffement serait d’origine exclusivement l’effet de serre et d’origine humaine et pas d’un autre type ?

Non

Il y a bien d’autres possibilités de causes pour des augmentations de température que l’effet de serre comme les changements solaires et ceux du noyau en fusion de la terre et des conséquences sur les volcans continentaux ou sous-marins. Sans parler de la rétroaction sur la température de la dynamique du vivant, en particulier des micro-êtres vivants du plancton des océans.

- Est-ce que les températures de l’atmosphère sont deux à trois fois plus importantes que celles relevées au niveau du sol, comme les modèles du GIEC l’affirment ?

Faux

C’est ce que rétorquent les auteurs d’une étude (publiée en décembre 2007) dans la revue « The International Journal of Climatology of the Royal Meteorological Society ». L’étude a été réalisée par David Douglass, climatologue à l’université de Rochester, et par Fred Singer, professeur de climatologie à l’université de Virginie. « Si l’on tient compte, disent-ils, de l’effet refroidissant des nuages et de la vapeur d’eau, on constate que la température relevée par les satellites et les ballons n’excède pas celle observée au sol. »
Leur conclusion va même plus loin : « La tendance actuelle s’inscrit dans un cycle naturel de réchauffement et de refroidissement du climat depuis des millénaires. » Ils ajoutent : « La question de savoir si les humains peuvent ou non produire un changement de climat n’est pas encore résolue. On peut seulement y répondre avec des prélèvements de données réelles et non pas avec des prélèvements de données réelles et non pas avec des modèles théoriques. » Leur argumentation s’appuie sur des relevés de températures qui montrent que le climat terrestre s’est réchauffé « entre 1900 et 1940, bien avant que l’humanité brûle les énormes quantités d’hydrocarbures d’aujourd’hui (…) Et le climat s’est refroidi entre 1940 et 1975 alors que la combustion de pétrole et de charbon augmentait (…) Ce qui ne colle pas avec les modèles du GIEC. »

- Est-ce qu’en matière de climat, il existe vraiment un facteur du climat appelé « température globale » ?

Non

La température est un facteur local et non global. D’ailleurs donner une seule température globale exigerait de dire quelle part on donne à la température des couches de l’atmosphère, quelle part à la température du sol, y compris en profondeur, et quelle part à la température de l’eau des océans. Il y a sans cesse rétroaction entre température, pression et force des vents. La température ne se globalise absolument pas au niveau planétaire comme un facteur à part. L’existence de périodes chaudes et de périodes froides n’est pas une cause mais l’aboutissement de ces rétroactions, ce qui explique d’ailleurs que des périodes froides aboutissent finalement à une nouvelle phase chaude et que des périodes chaudes aboutissent finalement à une phase froide… Cela explique aussi que, dans des phases globalement chaudes, il y ait eu des épisodes particulièrement froids et inversement… Si le réchauffement global ou le refroidissement global était un facteur de base du climat, on ne voit pas comment ce facteur s’inverserait. Il y a d’autre part des facteurs qui ne peuvent pas facilement se traduire dans des modèles mathématiques comme la position de continents au niveau des pôles, les évolutions des espèces vivantes, sans parler des évolutions du noyau terrestre (parce qu’on ne les connaît pas du tout).
- Isoler une donnée du climat n’a pas de sens ?

Vrai

La notion de « climat global » elle-même n’a pas vraiment de réalité. Il existe un système complexe de circulation et de transformation de certaines grandeurs physiques (énergie, eau, chaleur, pression, etc.) se traduisant par des régularités locales (les climats de la Terre). Les chercheurs et le grand public se focalisent souvent sur des données isolées, comme la hausse moyenne des températures, qui n’ont guère de sens en elles-mêmes. Tous les scientifiques considèrent par exemple qu’un réchauffement global peut se traduire par des refroidissements locaux impossibles à prévoir.

- Le réchauffement actuel est global ?

Faux

Une réévaluation des données du XXe siècle par le Climatic Research Unit (CRU) a montré en 2003 que le réchauffement constaté dans les deux périodes 1920-1944 et 1977-2001 n’est statistiquement significatif que dans 10 à 20 % des grilles de la planète. Ces grilles correspondent à un maillage tridimensionnel ayant 5° de latitude et de longitude de côté, utilisé par les chercheurs pour modéliser le climat. Cela signifie donc que les évolutions de températures constatées dans 80 à 90% des grilles ne sont pas assez significatives pour les inscrire dans un réchauffement à long terme.

- Est-ce que le gaz carbonique est un polluant ?

Non

L’activité industrielle (et même agricole capitaliste) entraîne de graves pollutions mais le CO² n’est nullement un polluant grave. L’effet de serre n’est pas un destructeur de la vie mais un protecteur de la vie ! Vincent Courtillot déclare ainsi : "Le gaz carbonique est un gaz essentiel à la vie. Ce n’est pas un polluant."

- Est-ce que l’essentiel du CO² atmosphérique provient de l’activité humaine ?

Non

Les chercheurs de l’Université d’Oslo, après une analyse détaillée des rapports entre isotopes du carbone entrant dans les composés carbonés concluaient en 1992 leur étude : " Au moins 96% du CO² atmosphérique actuel vient de sources non fossiles ; autrement dit de sources marines naturelles et de sources volcaniques. Donc les dégazages marin et volcanique sont très importants dans le budget du CO² atmosphérique et la combustion de combustibles fossiles ou de matières organiques est beaucoup moins importante que l’on ne l’estimait jusqu’ici. " Cette conclusion du climatologue Segalstad était publiée en 1994 et confirmée ensuite par les travaux d’autres climatologues comme Dave Keeling, Scripps et Mauna Loa.

- Les gaz à effet de serre sont dangereux pour la planète.

Faux

Sans eux, la Terre serait invivable ! L’effet de serre désigne le piégeage par l’atmosphère du rayonnement infrarouge émis par la Terre. Sans l’effet de serre naturel de notre atmosphère, les températures moyennes de globe seraient de 30 °C inférieures à celles que nous connaissons et la vie ne pourrait exister, si même elle existait, que sous des formes bactériennes rudimentaires.

- Les gaz émis par les activités humaines occupent désormais une part prépondérante dans l’effet de serre.

Faux

Les gaz à effet de serre émis par les activités humaines (gaz carbonique, méthane, ozone, protoxyde d’azote, halocarbones) sont bien sûr en augmentation constante depuis la Révolution Industrielle et le boom démographique de l’humanité. Mais leurs effets cumulés comptent pour 3 W/m2, bien loin des 155 W/m2 dus à l’effet de serre naturel.

- On ne sait pas quantifier la part humaine (anthropique) dans le réchauffement actuel

Vrai

Les modèles affirment que l’homme a une responsabilité dans le réchauffement constaté depuis 1860, mais ils ne savent pas la mesurer : l’amplitude des températures est trop faible, la résolution des modèles trop grossières, certains forçages trop mal connus. Autant dire que l’on nage dans le brouillard : les gaz à effet de serre peuvent représenter 30, 60 ou 80% du réchauffement observé (ce qui reste peu de toute façon). Les décisions prises en ce domaine (comme le protocole de Kyoto) reposent sur des incertitudes majeures.

- Une diminution du CO2 atmosphérique pourrait elle aussi aboutir à des catastrophes ?

Vrai

En l’état actuel de nos connaissances et des modèles informatiques, les chercheurs sont incapables de prévoir avec certitude les effets locaux d’une variation quelconque d’un élément du climat. Cela signifie qu’une baisse du CO2 pourrait aussi bien avoir des conséquences néfastes pour telle ou telle partie du monde. Par définition, l’imprévisibilité structurelle de la météo (et du climat local) se traduit par toutes sortes de catastrophes locales (sécheresses, inondations, cyclones, etc.). Les gaz à effet de serre ne sont pas l’alpha et l’oméga du climat sur Terre. Et l’idée que l’homme pourrait stabiliser un système aussi complexe par des décisions simples n’a guère de sens.

- Le réchauffement récent est directement associé aux concentrations de CO2 et autres gaz à effet de serre ?

Faux

Si « directement » signifie un rapport de causalité direct et immédiat. Entre 1918 et 1940, la surface s’est réchauffée assez vite (de l’ordre de 0,4 K) avec une concentration de CO2 croissant de 7 ppm. Entre 1940 et 1970, la surface s’est refroidie (de l’ordre de 0,1 K) avec des concentrations de CO2 augmentant de 18 ppm. La relation n’est donc pas linéaire. En fait, l’évolution des températures du globe dépend de bien d’autres facteurs, dont la plupart sont naturels. A commencer par l’activité du Soleil, qui est la vraie centrale énergétique du climat. Et d’autres facteurs anthropiques (usages des sols, aérosols) influent le climat, mais ils sont aujourd’hui très mal pris en compte par les modèles, et même très mal mesurés à la base.

- Le CO2 est un fertilisant naturel ?

Vrai

Les plantes l’utilisent pour leur croissance et des études ont d’ailleurs permis de constater que des concentrations importantes de CO2 au-dessus des villes favorisent la pousse de la végétation. Inversement, l’idée qu’il suffirait de planter des arbres pour piéger le CO2 ne fonctionne pas. D’une part, après leur première phase de croissance, les végétaux émettent plus de CO2 qu’ils n’en consomment du fait de la décomposition. D’autre part, on a récemment découvert que les plantes émettent du méthane, dont l’effet de serre est plus puissant que celui du gaz carbonique.

- La réduction des émissions de gaz à effet de serre fait l’unanimité politique ?

Faux

Car cela dépend de quel point de vue on se place. Les pays riches peuvent se permettre de financer une évolution (relativement) rapide de leur modèle énergétique. Mais pour beaucoup de pays en voie de développement, ce genre de mesures est perçu comme un frein à leur croissance, donc au bien-être matériel de leurs populations. Le principe du rachat de « droits de polluer » aux pays les plus pauvres est aussi analysé par certains comme une forme déguisée d’impérialisme. Il faut donc se méfier des interprétations à sens unique, dont les Occidentaux sont familiers.

- Seuls les gaz à effet de serre humains peuvent expliquer le réchauffement récent ?

Faux.

Bien d’autres facteurs y contribuent. Par exemple, l’activité solaire 1950-2000 a été plus forte qu’à toute autre période de 50 ans depuis 1750 (et même depuis 7.000 à 12.000 ans selon certains astrophysiciens). Les nuages bas, qui reflètent le plus le rayonnement entrant du soleil, ont régulièrement diminué depuis 1990, ce qui représente un forçage positif supérieur à celui des gaz à effet de serre sur la période récente. Les émissions d’aérosols sulfatés (SO2) ont diminué depuis les années 1980 en Europe, aux Etats-Unis, puis en Asie. Or, ces aérosols ont plutôt pour effet de refroidir. El Nino a connu ses records du XXe siècle dans la période récente (en 1997-98 notamment). Tous ces phénomènes sont mal modélisés, donc mal pris en compte par les modèles.

- Le climat de la Terre a toujours varié ?

Vrai

La variabilité est le propre du climat. Les éléments de stabilité n’y sont en fait induits qu’artificiellement par les chercheurs (sous forme de moyenne de référence par exemple). Durant l’essentiel des ères Secondaire et Tertiaire (soit 220 millions d’années), la Terre a été bien plus chaude qu’aujourd’hui. La période actuelle est dite interglaciaire, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une période chaude entre les glaciations régulières de l’ère Quaternaire.

- Le climat présente des variations cycliques ?

Vrai

Les principaux cycles sont de nature astronomique et ont été mis en lumière par M. Milankovitch dans les années 1920 : cycle d’excentricité de l’orbite (tous les 100.000 ans env.), cycle d’inclinaison de l’axe polaire (tous les 40.000 ans env.), cycle de précession des équinoxes (tous les 20.000 ans env.). Le schéma ci-dessous montre les variations de températures des 400 000 dernières années d’après les forages des glaces à Vostok (CO2, deutérium). Nous nous situons dans une période chaude, mais moins que d’autres interglaciaires récents.

- Le climat s’apprécie sur le long terme ?

Vrai

Les médias ont coutume de faire grand bruit des « records » (année-record, sécheresse-record, tempête-record, cyclone-record, innondation-record) et ces événements exceptionnels en viennent à masquer la réalité, à savoir les tendances lourdes et lentes du climat. Il est rare que l’on puisse statuer sur une telle tendance sans avoir des données fiables sur plusieurs décennies de recul. La carte ci-dessous montre les variations de l’année 2004 par rapport à la décennie précédente. Un sceptique de mauvaise foi pourrait dire : l’année 2004 montre un arrêt brutal du réchauffement, avec d’évidentes tendances au refroidissement dans la majeure partie de l’Hémisphère Nord. Mais ce serait bien sûr une extrapolation non fondée. Le camp des alarmistes ne se prive pas de ce genre de subterfuges.

- La tempête de 1999 et la canicule de 2003 sont des effets du réchauffement climatique.

Faux

On ne peut pas rattacher un événement unique au réchauffement. Il faut une succession anormale de tels événements sur une période longue (plusieurs décennies) pour y voir la marque d’une modification durable des conditions climatiques. Et avant d’accuser le réchauffement, il faut vérifier que des mécanismes plus simples ou plus précis n’expliquent pas les phénomènes étudiés.

- Les cyclones sont de plus en plus fréquents.

Faux

Le nombre annuel de cyclones tropicaux (ouragans dans l’Atlantique, typhons en Asie) est resté stable depuis un siècle, entre 80 et 90 par an en moyenne. On a récemment émis l’hypothèse que les cyclones gagnent en intensité (classe 4 à 5), mais ce résultat est incertain car les techniques de mesure ont varié depuis 20 ans et ne permettent pas de délimiter clairement entre les cyclone d’intensité 3, 4 ou 5 (le nombre des cyclones des classes d’intensité 3, 4, 5 est quant à lui resté stable).

- Les Alpes perdent leurs neiges du fait du seul réchauffement anthropique ?

Faux

Il est exact que les glaciers alpins reculent et que le réchauffement est en partie en cause, mais ils ont augmenté dans les années 1960 et 1970 (alors que les émissions humaines de gaz à effet de serre augmentaient aussi) et ils étaient plus petits voici 3500 ans qu’aujourd’hui. La perte des glaces actuelle s’est amorcée dès le XIXe siècle, à la sortie d’un épisode européen très froid appelé Petit Age Glaciaire (1550-1850).

- Le Kilimandjaro fond depuis longtemps ?

Vrai

Comme dans le cas des Alpes, le grand glacier tropical n’a pas attendu les récentes émissions de gaz à effet de serre pour amorcer son recul. Il avait déjà perdu 45% de la surface de ses glaces entre 1912 et 1953. Et il en a encore perdu 21% dans les années 1960 et 1970, malgré un refroidissement global constaté à l’époque.

- Les pôles fondent à une vitesse accélérée depuis plusieurs décennies ?

Faux

Les pôles présentent des variations décennales fortes, notamment dues à de larges oscillations du couple océan-atmosphère (oscillations australe, arctique, nord-atlantique : NAM, AO, NAO...). Dans l’ensemble, l’Antarctique aurait tendance à refroidir et ses glaces à progresser (à l’exception de la Péninsule) ; l’Arctique présente un bilan plus contrasté, avec des pertes en surface, des gains en altitude (pour le Groenland), et une diminution depuis deux décennies de la banquise permanente sur l’Océan arctique, surtout en été. En 2006, certains chercheurs estiment encore que l’on se situe dans le cadre de la variabilité naturelle, notamment pour le Pôle Nord dont les fluctuations sont fréquente.

- Le réchauffement met déjà un grand nombre d’espèces en péril ?

Faux

Les trois principales menaces sur la biodiversité sont la surexploitation locale de ressources, la fragmentation de l’habitat naturel et la pollution. Les chercheurs ont identifié de nombreuses modifications dans le comportement des espèces liées au climat, comme par exemple la relative précocité du bourgeonnement ou des pontes, les changements d’aires ou les variations d’altitude de populations. Dans l’ensemble, ces variations sont de faible amplitude et constituent des adaptations prévisibles à des changements locaux. La vie procède en permanence par de telles adaptations : il serait anormal de ne pas constater des modifications dans le comportement des organismes et des espèces.

- Des maladies comme le paludisme vont resurgir rapidement du fait du réchauffement ?

Faux

La température n’est qu’un élément parmi d’autres du cycle de vie des agents infectieux (virus, bactéries ou parasites). Si l’on prend l’exemple souvent cité du paludisme, il était encore endémique dans le sud de la France jusqu’au milieu du XXe siècle, malgré des températures plus froides qu’aujourd’hui, et même fort répandu dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, qui battait des records de froid. La majeure partie des microbes tropicaux bénéficient de températures relativement constantes tout au long de l’année et ne supportent pas les amplitudes thermiques des zones tempérées. Ils ne peuvent s’y installer durablement. Des épidémies circonscrites dans un temps et un lieu donnés sont possibles – elles ont déjà lieu aujourd’hui, mais tiennent à la circulation des hommes et des marchandises (infectés) plus qu’au réchauffement.

- El Niño est-il dû au réchauffement climatique ?

Non

Il existe depuis des millénaires. L’évêque de Panama, Thomas de Berlanga, en a fait l’expérience en embarquant en 1535 pour le Pérou : soudain les vents se sont arrêtés. Il a dérivé et découvert les Galapagos. Le fautif ? El Niño, qui, déjà, avait inversé la course des vents…

Réchauffement de la planète, le film

Un article du CEA de 2008 montre que le changement de climat est une véritable révolution qui n’est pas fondée sur une température globale mais sur le taux de poussières venues des déserts dans l’air des pôles mais le CEA a supprimé l’article

Heureusement le CNRS, coauteur, le publie encore

Consultez un autre site sur le réchauffement global

Messages

  • Le « monsieur météo » de France 2 a été mis à pied : « On me reproche ma liberté d’expression » !!!

    Le chef du service météo de France 2 Philippe Verdier a été mis à l’écart à cause de son livre « Climat investigation » qui conteste le consensus sur le réchauffement climatique. Depuis lundi, il estime être en congé forcé : « Cela n’est pas une décision de ma part. C’est une décision de France Télévisions » explique-t-il sur RTL. « J’ai reçu un courrier qui me demande de ne pas venir. Je ne connais pas l’essentiel des raisons et je ne sais pas la durée de cette décision ». Selon lui cette décision est bien en lien avec son livre puisqu’il s’est « mis sur la route de la COP21, qui est un bulldozer, et voilà le résultat ». Dans Le Monde, la direction ne commente pas son cas. Mais rappelle le « principe déontologique » qui interdit aux salariés de s’exprimer de leur propre chef publiquement en engageant la responsabilité de l’entreprise.

    Sauf s’ils expriment le dogme dominant des classes dirigeantes, celui de la rpétendue crise climatique !!!

  • L’avis contraire au dogme du réchauffement anthropique est interdit d’antenne !!!

  • Record de vague de froid. Là ils ne disent pas que c’est le refroidissement de la planète ! Comme c’est bizarre !

  • « La première manifestation visible de contestation sérieuse au sein de la communauté scientifique fut un article paru en 2001 dans « Science » signé Wallace S. Broecker, un vétéran de la recherche en géophysique aux Etats-Unis, spécialisé dans l’étude des liens entre la circulation océanique et les climats du pasé. (…) Dans son article de 2001, il commençait par s’étonner de voir que la courbe de Mann « ne montre aucune trace de la période médiévale chaude (d’environ 800 à 1200 après J.-C.), pendant laquelle les Vikings ont colonisé le Groenland. » Il posait ensuite la question de savoir pourquoi la température de la terre s’est mise à augmenter fortement « à l’aube de la révolution industrielle et avant l’émission de quantités substantielles de gaz à effet de serre anthropiques. »

    Olivier Postel-Vinay dans « La comédie du climat »

  • Selon le paléoclimatologue australien Robert Carter, enseignant à l’université James-Cook en Australie, le réel danger n’est pas dans le réchauffement climatique auquel il ne souscrit pas mais « dans un refroidissement climatique, dû à la variation de l’activité solaire ». Selon le géologue américain Don Easterbrook, professeur à l’université Western Washington, le réchauffement est passager et prévoit un refroidissement « dû au passage de l’oscillation décennale du Pacifique (ODP) » pour bientôt et jusqu’en 2035 suivi d’une période de faible réchauffement pour arriver à +0,3 °C en 2100.

  • Au moins 40 personnes, la plupart en Pologne, sont mortes à cause de la vague de froid qui frappe l’Europe depuis quelques jours.

    La vague de froid qui touche l’Europe depuis la fin de la semaine dernière, avec des températures polaires qui devraient toutefois s’adoucir dans les prochains jours, a fait au moins 40 morts, pour la plupart en Pologne. L’organisation Médecins sans Frontières a dénoncé, lundi, la situation « particulièrement préoccupante » de milliers de migrants et réfugiés qui sont bloqués dans les îles grecques, « vivant sous la tente dans des camps surpeuplés », ou dans les Balkans, dont certains se sont réfugiés dans des immeubles abandonnés de Belgrade.

    A côté de l’Europe, des régions entières de Russie sont à moins 40° !!! En Russie, chaque année, ils sont des milliers en Russie à mourir de froid, souvent parce que certains d’entre eux, pour tenter de se réchauffer boivent de l’alcool, ils s’endorment et jamais ne se réveillent.

    En Chine, le froid entraîne des vagues exceptionnelles... Le Centre national de prévisions pour l’environnement maritime de Chine a émis lundi une alerte jaune aux vagues provoquées par le typhon Nock-Ten et un front froid.

    Dès mardi matin, Nock-Ten, le 26e typhon de l’année, et le front froid apporteront des vagues de 3,5 à 5 mètres en mer de Chine orientale et dans les eaux autour des îles Diaoyu, le détroit de Taiwan, le nord de la mer de Chine méridionale et le détroit de Bashi, a noté le centre.

    Des vagues atteignant 5 à 7 mètres sont attendues par endroits dans le centre et l’est de la mer de Chine méridionale.

    La Chine affronte sa pire vague de froid depuis trente ans !!!!

    En décembre, les USA ont été frappés par la vague de froid... la neige tombe en abondance sur tout le nord des États-Unis. Ici, dans la région des Grands Lacs, la circulation est difficile, les automobilistes s’entraident et roulent prudemment. Les autorités prennent les choses très au sérieux, plus de 300 chasses-neige sont mobilisés à Chicago. Pour le moment, plusieurs accidents sont à déplorer mais ils n’ont fait aucune victime.

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