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Temurdji, surnommé Gengis Khan, mène un immense massacre contre la révolution bourgeoise des villes

lundi 11 mars 2024, par Robert Paris

Temurdji, surnommé Gengis Khan (maître du monde), mène un immense massacre contre la révolution bourgeoise des villes

Gengis Khan s’est heurté à un monde (Asie-Europe) où régnait le grand commerce international dirigé par les grandes villes appuyées sur des royaumes nationaux (Chine, Iran, Syrie, Pologne, Russie, etc). La grande bourgeoisie des villes y devenait de plus en plus la classe dominante. Il a détruit cet ordre là en détruisant ces grandes villes et bâti un pouvoir supranational dominant un commerce mondial. Les impérialismes conquérants et guerriers d’aujourd’hui le présentent comme un idéal.

Amin Maalouf dans « Samarcande » :

« La première vague des invasions mongoles, conduite par Gengis Khan, fut, sans aucun doute, le fléau le plus dévastateur qui ait jamais frappé l’Orient. Des villes prestiggieuses furent rasées, et leur population exterminée, telles Pékin, Boukhara ou Samarcande, dont les habitants furent traités comme du bétail, les jeunes femmes distribuées aux officiers de la horde victorieuse, les artisans réduits en esclavage, les autres massacrés… Tant de villes ne se relèveront plus et notamment les trois grandes métropoles du Khorassan, où fut longtemps concentrée toute l’activité intellectuelle de cette partie du monde : Mers, Balkh et Nichapour. Auxquelles il faut ajouter Ravy, berceau de la médecine orientale, dont on oubliera jusqu’au nom ; il faudra attendre plusieurs siècles pour voir renaître, sur un site voisin, la ville de Téhéran… La deuxième vague mongole devait, à quelques mois d’intervalle, dévaster Baghdad, Damas, Cracovie en Pologne et la province chinoise de Setchuan ! »

Au début du 13e siècle, l’armée de Gengis Khan a été l’acteur principal de l’une des plus importantes expansions militaires de l’Histoire. En une vingtaine d’années, les Mongols conquirent une partie du nord de la Chine, alors dominée par le royaume des Xixia et l’Empire djurtchet, et anéantirent l’Empire musulman de Khwarezm en Asie centrale.

Une progression par les armes que poursuivirent les successeurs du conquérant mongol, dont les troupes menacèrent en quelques années des pays aussi lointains que la Hongrie, l’Égypte et le Japon. Cette fulgurante expansion semble, à première vue, difficile à expliquer. Certes, les bergers nomades étaient de formidables guerriers, que leur mode de vie avait transformés en remarquables cavaliers et archers, et qu’un climat très rigoureux avait aguerris contre les longues privations de la vie militaire.

Mais aucun de leurs prédécesseurs venus des steppes, peuples nomades et guerriers, n’avait rencontré un succès un tant soit peu égal au leur. Les armées de Gengis Khan ne bénéficiaient d’aucune technologie supérieure à celle de leurs prédécesseurs. Leur arme principale, l’arc composite, ne présentait que peu de différences avec celui utilisé par les Scythes 2 000 ans auparavant.

La structure de l’armée mongole, divisée en unités de 10, 100, 1 000 et 10 000 hommes, n’était pas non plus une nouveauté puisque de nombreuses tribus nomades étaient organisées ainsi depuis que les Xiongnu, fondateurs du premier empire de Mongolie, avaient introduit ce système au 3e siècle av. J.-C. C’est la politique de Gengis Khan à l’égard de la grande bourgeoisie montante des grandes villes qui est la clef permettant de comprendre une telle réussite

La bourgeoisie chinoise avait un développement économique qui dépassait de loin celui des bourgeoisies européennes et se heurtait à la puissance des régimes de l’empire du Milieu. Le slogan favori des empereurs chinois n’était-il pas « ne pas laisser s’installer le chaos » ? Et, s’ils n’ont jamais réussi, ni par la muraille de Chine ni autrement, à se protéger des attaques extérieures, ils ont parfaitement réussi en maintenant toujours un fort pouvoir central, à renvoyer la bourgeoisie chinoise dans les filets, maintenant ainsi l’ordre féodal des guerriers. Le roi Gengis Khan ne déclarait-il pas qu’en entrant dans une ville, il tuait mille bourgeois et avait ainsi la paix pour mille ans ? C’est donc la force de l’Etat chinois, et non la force de la bourgeoisie européenne – la bourgeoisie était bien plus riche et entreprenante -, qui explique le retard pris par la Chine sur l’Europe. La classe dirigeante européenne, féodale, avait besoin pour maintenir un pouvoir central, de s’appuyer sur l’essor économique des villes et sur la bourgeoisie, développant ainsi ses propres fossoyeurs.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6461

Gengis-Khan fut sans contredit un. homme de génie, bon général et législateur en même temps. Avant de s’abattre sur les provinces de la Transoxiane, il avait eu le talent de réunir sous son sceptre de nombreuses tribus errantes auxquelles il avait imposé un même code ; aussi, quand il se mit en campagne vers l’occident, conduisait-il une armée de 600,000 hommes, dit-on. Les historiens musulmans, que l’on ne doit pas s’attendre à trouver impartiaux, parlent des Mogols comme Tacite des Germains : c’est un peuple sauvage, belliqueux, qui ne connaît que de grossiers plaisirs et mit aveuglément ses chefs à la bataille. En réalité, si les riverains de l’Oxus et du Yaxartes furent incapables de résister à cette avalanche de barbares, c’est que la population iranienne était efféminée, et que les Turcs, seuls capables de se défendre avec succès, aimèrent mieux se joindre au vainqueur afin de partager le butin avec lui. Les résultats de l’invasion furent terribles ; Bokhara fut réduite en cendres, Samarcande fut rasée jusqu’au sol. Pendant des années, la Transoxiane fut ravagée par des bandes innombrables qui, après l’avoir ruinée, se jetèrent sur la Perse et sur l’Inde. Les paysans étaient enrôlés de force dans les armées mogoles, les artisans des villes étaient emmenés captifs par milliers dans les provinces de l’extrême Orient, où Gengis-Khan voulait transporter l’industrie des pays musulmans. Les tribus turques, qui depuis des siècles n’avaient cessé de franchir le Yaxartes, avaient fait bien du mal aux campagnes ; la population urbaine n’en avait été que médiocrement victime, par quoi elles n’avaient guère nui à la civilisation. Ce nouveau conquérant, en détruisant de grandes capitales comme Bokhara et Samarcande, anéantit la vie intellectuelle. Sans doute ces villes se relevèrent plus tard ; Gengis-Khan et ses fils, fort indifférens en matière religieuse, couvrant d’une égale protection les bouddhistes, les musulmans et les chrétiens, laissèrent les mosquées se rebâtir et les collèges se rouvrir ; mais les Iraniens avaient tant souffert que leur nombre était bien diminué. L’élément tartare avait pris le dessus. Une théologie superstitieuse fut seule enseignée dans les nouvelles écoles de la Transoxiane ; la poésie en avait disparu. Si les émirs mogols tombèrent sous la domination de, mollahs fanatiques, ni le peuple ni la religion n’en profitèrent.

https://fr.wikisource.org/wiki/Les_R%C3%A9volutions_de_l%E2%80%99Asie_centrale/02

L’Invasion mongole de l’Empire khwarezmien est une campagne militaire dirigée par Genghis Khan, qui a lieu entre 1219 et 1221 et qui marque le début de l’invasion mongole des pays musulmans. L’expansion mongole se solde finalement par la conquête de la quasi-totalité de l’Asie, ainsi que certaines parties de l’Europe de l’Est, à l’exception du Japon, du Sultanat mamelouk d’Égypte et de la plus grande partie du sous-continent indien et de l’Asie du Sud-Est.

La ville de Boukhara, pas lourdement fortifiée, possède comme seules protections un fossé, un mur unique et la citadelle typique des villes khwarezmi. La garnison de Boukhara est composée de soldats turcs et est dirigée par les généraux turcs, qui tentent une sortie le troisième jour du siège. Ces troupes, chargées de briser le siège, peut-être 20 000 hommes, sont anéanties dans la bataille qui s’ensuit. Les dirigeants de la ville ouvrent les portes de leur cité aux Mongols, bien qu’une unité de défenseurs turcs réussisse à tenir la citadelle de la ville pendant douze jours.
Une fois la ville totalement entre ses mains, le khan fait exécuter les survivants de la citadelle, envoyer les artisans en Mongolie, enrôler dans l’armée les jeunes hommes qui n’ont pas combattu et réduire en esclavage le reste de la population.

Pendant que les soldats mongols pillent la ville, un incendie éclate, réduisant en cendres la majeure partie de la cité

Après la chute de Boukhara, Genghis se dirige vers Samarcande, la capitale khwarezmienne, où il arrive en mars 1220.

Samarcande possède des fortifications bien plus importantes que Boukhara et est défendue par 100 000 hommes. Alors que Genghis commence le siège de la ville, ses fils Djaghataï et Ögödei le rejoignent après avoir terminé la mise au pas d’Otrar. Une fois les armées réunies, les Mongols lancent un assaut sur la ville en utilisant les prisonniers comme boucliers humains.

Le troisième jour des combats, la garnison de Samarcande lance une contre-attaque. Feignant de battre en retraite, Genghis attire 50 000 des soldats de la garnison à l’extérieur des fortifications de Samarcande et les massacre. À deux reprises, le Shah Muhammad tente de briser le siège de la ville, mais il est repoussé à chaque fois. Le cinquième jour, toute la garnison se rend, à part à peu près 2 000 soldats, des partisans fanatiques du Shah, qui s’enferment dans la citadelle.

Après la chute de la forteresse, Genghis revient sur les conditions de la capitulation et fait exécuter tous les soldats qui ont pris les armes contre lui à Samarcande.

Les habitants de la ville reçoivent l’ordre d’évacuer et de se rassembler dans une plaine à l’extérieur de la cité, où ils sont tués et décapités. Des pyramides de têtes coupées sont élevées, comme symbole de la victoire des Mongols.

L’assaut sur Ourguentch s’avère être la bataille la plus difficile de l’invasion mongole…. Comme à chaque fois, après la chute de la ville les artisans sont envoyés en Mongolie, les enfants et les jeunes femmes sont donnés aux soldats mongols comme esclaves et le reste de la population est massacré. Le savant Perse Djuwani affirme que 50 000 soldats mongols ont reçu la tâche d’exécuter vingt-quatre citoyens d’Ourguentch chacun, ce qui signifierait que 1,2 million de personnes ont été tuées. Ce chiffre est presque certainement une exagération, car rien ne prouve que la population de la ville ait été assez importante pour qu’après avoir enlevé les artisans, les enfants et les jeunes il reste encore 1,2 million de personnes à tuer.

Le gouverneur de la ville de Merv se rend sur la promesse de Tolui que la vie des citoyens sera épargnée. Cependant, dès qu’il est le maitre de la ville, Tolui fait tuer presque toutes les personnes qui se sont rendues, lors d’un massacre presque plus important que celui d’Ourgentch. Après la prise de Merv, Tolui se dirige vers l’Ouest et attaque les villes de Nishapur et Herat. Nishapur tombe après seulement trois jours, mais Tokuchar, le gendre de Genghis, est tué durant la bataille. Après la prise de la cité, Tolui fait tuer tous les habitants de la ville et laisse la direction des opérations à la veuve de Tokuchar. Après la chute de Nishapur, Herat se rend sans combattre et est épargnée. Un autre massacre a lieu en 1221 après la prise de Bamian, une ville située dans l’Hindou Kouch, qui ne se rend qu’après une résistance farouche. Cette fois-ci, le déclencheur est la mort du petit-fils de Genghis Khan durant les combats. Enfin, les villes de Toos et Mashad sont prises, ce qui assure aux Mongols le contrôle complet de la province de Khorassan durant le printemps 1221.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_mongole_de_l%27Empire_khwarezmien

Cependant, la cible principale de Gengis Khan est la dynastie Jin régnant sur la riche Chine du nord. La guerre commence en mars 1211. Pendant deux ans, les Mongols ne dépassent guère la Grande Muraille mais conquièrent la Mandchourie. Victorieux en campagne, ils voient leurs assauts se briser sur les murailles des grandes villes, jusqu’à ce qu’ils acquièrent des machines pour les assiéger.

Ils avancent ensuite avec trois armées au cœur du territoire chinois, entre la Grande Muraille et le fleuve Jaune. Après avoir dévasté le nord de la Chine et pris de nombreuses villes, Gengis prend Pékin en 1215, mais refuse d’entrer personnellement dans la ville.

En 1218, il envahit le royaume de Khwarezm ; dès 1220, le Khwarezm est vaincu, la Sogdiane est occupée, en particulier Boukhara et Samarcande.

En 1221, il occupe Balkh (Bactres) et arrive jusqu’à l’Indus où, près de quinze siècles auparavant, un autre conquérant, Alexandre le Grand, s’était arrêté en provenance de Grèce.

En 1226, il attaque les Tangoutes sous le prétexte qu’ils hébergent des ennemis des Mongols. En février, il s’empare des villes de Heishui, Ganzhou et Suzhou ; durant l’automne, il prend Xiliangfu.
Un général xia attaque alors les Mongols dans une bataille près des monts Helan mais son armée est vaincue. En novembre, Gengis Khan mène le siège contre la ville tangoute de Lingzhou puis traverse le fleuve Jaune et anéantit le reste de l’armée tangoute. Un alignement de cinq étoiles est observé le soir de cette bataille.

En 1227, il attaque la capitale tangoute et s’empare de Lintiaofu en février. En mars, il prend les préfectures de Tiaozhou, Hezhou, puis la préfecture de Xiningzhou en avril, la préfecture de Deshun. À Deshun, le général xia Ma Jianlong résiste aux Mongols pendant plusieurs jours et mène personnellement les attaques pour les maintenir en dehors de la ville. Ma Jianlong meurt peu après sous les assauts des archers mongols. Après avoir conquis Deshun, Gengis Khan se dirige vers les Monts Liupan pour passer l’été. Sur la montagne, il décrète que les Mongols ne doivent plus tuer aveuglément, conformément à la parole qu’il avait eue un an auparavant, lors de l’alignement des cinq étoiles. Il ne reste plus que la capitale Zhongxingfu, encerclée par l’armée mongole. Après six mois de siège, le dernier empereur de xia capitule, il est tué, ainsi que toute sa famille.

En Irak et en Iran, il est vu comme un seigneur de guerre sanguinaire et génocidaire qui causa d’immenses destructions. Un descendant de Gengis, Hulagu Khan, détruira une grande partie du nord de l’Iran. Il est l’un des conquérants les plus haïs des Iraniens, avec Alexandre le Grand et Tamerlan.

Il en est de même en Afghanistan, au Pakistan ainsi que dans d’autres pays non turcs à majorité musulmane, bien que dans certains pays il faille nuancer le tableau. On raconte que l’ethnie des Hazaras d’Afghanistan descend d’une grande garnison mongole qui stationnait autrefois sur leur terre d’origine. Les sacs de Bagdad et de Samarcande causèrent des massacres et le sud du Khuzestan fut complètement détruit. En Russie, Ukraine, Pologne et Hongrie, Gengis Khan, ses descendants et les Mongols et/ou Tatars sont généralement décrits comme de grands destructeurs.

Aujourd’hui, Gengis, ses descendants, ses généraux et les Mongols en général restent connus pour leurs forces militaires féroces, leur endurance, leur cruauté et leurs conquêtes destructives dans les livres d’histoire du monde entier.

Selon l’interprétation de certains historiens, les Mongols, par les exterminations, auraient voulu libérer la terre d’un excès de population et la rendre à la prairie des troupeaux et des loups.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gengis_Khan

En fait, l’Asie était le siège d’une activité commerçante internationale (routes de la soie notamment) qui menait à la formation d’une grande bourgeoisie conquérante qui permetttait l’édification de riches royaumes qui devenaient rapidement soumis à la grande bourgeoisie montante malgré des dictatures féroces. La capacité de Gengis Khan a été de détruire cette grande bourgeoisie des grandes villes d’Asie et de reconstruire l’économie sous un empire unifié.

Gengis Khan et la bourgeoisie

La route de la soie a perduré durant la totalité du XIIIe siècle grâce à une politique volontariste de Gengis Khan ainsi que des autorités locales. Les marchands sont protégés et les Ortog34 traversent tout le continent pour récolter des produits exotiques à la cour de Karakorum, principalement de Chine et d’Iran. Ce système de libre-échange pan-asiatique a aussi été favorisé par des services administratifs efficaces et une paix relative au sein de l’Empire. Or si ce commerce s’étend jusqu’à la Mer Noire, où sont présents Vénitiens et Génois qui y possèdent des comptoirs, le commerce pour les Européens n’était destiné en réalité qu’à un marché strictement régional, allant tout au plus jusqu’à Tabriz pour les tapis et au Khwarezm pour la soie, en somme une zone très réduite, mais auparavant interdite d’accès par les marchands musulmans qui bloquaient les voies maritimes, et dès lors accessible grâce à la stabilité qui règne dans l’Empire. Le véritable attribut de la route de la soie pour les Européens ne réside donc pas comme on pourrait l’imaginer dans les échanges qui n’ont finalement pas été particulièrement foisonnants, mais bien dans l’accès aux voies d’échanges favorisé par la grande Pax Mongolica. Selon l’historien Étienne de la Vaissière, plus qu’un espace d’échange global, l’apport principal de la route de la soie en Europe a été avant tout d’apporter aux Occidentaux une véritable prise de conscience d’un Monde au-delà du Monde musulman35, l’Asie ayant été depuis le VIe siècle quelque peu oubliée . L’héritage de Gengis Khan pour l’Europe a donc été la mise en place d’une géographie primitive du monde, avec la naissance de marchés prometteurs et une certaine idée de la grandeur asiatique. La route de la soie gengiskhanide a ainsi plus participé à la connaissance de l’Autre qu’à un enrichissement relatif des puissances marchandes européennes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gengis_Khan

Gengis Khan éradiqua près d’un cinquième du monde

Genghis Khan, l’empereur mongol du XIIe siècle fut l’un des plus grands tyrans de l’Histoire, par le nombre de personnes que son armée a tué. On estime qu’il a causé la mort d’environ 40 millions de personnes, ce qui représentait à l’époque près de 17% de l’humanité.

Les Mongols attaquent Samarkand en utilisant des ennemis capturés comme boucliers corporels. Après plusieurs jours, il ne reste plus que quelques soldats, fidèles partisans du Shah, dans la citadelle. Après la chute de la forteresse, Gengis aura renié ses conditions de reddition et exécuté tous les soldats qui ont pris les armes contre lui à Samarkand. Les habitants de Samarkand reçoivent l’ordre d’évacuer et de se rassembler dans une plaine à l’extérieur de la ville, où ils sont tués et des pyramides de têtes coupées sont érigées en symbole de victoire. Ata-Malik Juvayni, un haut fonctionnaire au service de l’empire mongol, écrit qu’à Termez, sur l’Oxus, tout le peuple, hommes et femmes, a été chassé dans la plaine et divisé selon sa coutume habituelle, puis ils ont tous été tués.

La ville de Boukhara n’est pas fortement fortifiée, avec un fossé et un seul mur, et la citadelle typique des villes khwarazmiennes. Les dirigeants de la ville ouvrent les portes aux Mongols, bien qu’une unité de défenseurs turcs ait tenu la citadelle de la ville pendant encore douze jours. Les survivants de la citadelle sont exécutés, les artisans et les artisans renvoyés en Mongolie, les jeunes hommes qui n’ont pas combattu sont enrôlés dans l’armée mongole et le reste de la population est envoyé en esclavage. Alors que les soldats mongols pillent la ville, un incendie se déclare, rasant la majeure partie de la ville. Genghis Khan fait rassembler la population survivante de la ville dans la mosquée principale de la ville, où il déclare qu’il est le fléau de Dieu, envoyé pour les punir pour leurs péchés.

Pendant ce temps, la riche cité commerçante d’Urgench est toujours aux mains des forces khwarazmiennes. L’assaut sur Urgench s’avère être la bataille la plus difficile de l’invasion mongole et la ville ne tombe qu’après que les défenseurs aient mis en place une solide défense, combattant bloc pour bloc. Les pertes mongoles sont plus élevées que la normale, en raison de la difficulté inhabituelle d’adapter les tactiques mongoles aux combats en ville.

Comme d’habitude, les artisans sont renvoyés en Mongolie, les jeunes femmes et les enfants sont donnés aux soldats mongols comme esclaves et le reste de la population est massacré. Le chercheur persan Juvayni déclare que 50 000 soldats mongols sont chargés d’exécuter chacun vingt-quatre citoyens d’Ourgentch, ce qui signifierait que 1,2 million de personnes ont été tuées. Le limogeage d’Ourgentch est considéré comme l’un des massacres les plus sanglants de l’histoire humaine.

https://www.curieuseshistoires.net/gengis-khan-eradiqua-un-cinquieme-du-monde/

En réalité, c’est la bourgeoisie du grand commerce qu’il frappe en écrasant les villes

Victorieux en campagne, les Mongols voient leurs assauts repoussés dans la conquête des grandes villes. Appliquant sa proverbiale méthode de logique et de détermination, Gengis se penche avec l’aide de ses équipiers sur le problème des attaques de places fortifiées. Aidés par des ingénieurs chinois, ils bâtissent progressivement les techniques qui feront d’eux les plus redoutables meneurs de sièges de l’histoire militaire.
En 1213, par ses victoires écrasantes en campagnes et ses quelques succès contre des villes fortifiées, Gengis étend sa conquête du territoire de Jin vers le sud jusqu’à la Grande Muraille. Il avance ensuite avec trois armées au cœur du territoire, entre la Grande Muraille et le Huang He. Après avoir dévasté le nord de la Chine et pris de nombreuses villes, il capture la capitale de Jin en 1215, Yanjing (qui deviendra plus tard Pékin). L’empereur de Jin ne capitule pas mais se retranche à Kaifeng. Ses successeurs y seront ensuite vaincus, mais pas avant 1234. Entretemps, Kuchlug, chef déchu des Naiman fuit vers l’ouest et s’approprie l’état des Kara-Khitans (Liao), allié occidental de Gengis.
Voyant son armée amoindrie après dix années de campagnes contre le Xia Occidental et Jin, Gengis n’envoie que deux tumen contre Kuchlug, heureusement dirigés par un jeune général talentueux, Djebé. Des agents mongols provoquent une révolte civile, permettant à Djebé d’investir le pays. Kuchlug, dont l’armée est anéantie à l’ouest de Kashgar, est capturé puis exécuté. En 1218, l’empire mongol s’étend à l’ouest jusqu’au lac Balkhach et atteint le voisinage de Khwarizm, un état musulman allant de la mer Caspienne à l’ouest jusqu’au golfe Persique et à la mer d’Arabie au sud.

https://chine.in/guide/gengis-khan_435.html

La bataille de Zhongdu (aujourd’hui Pékin) était une bataille en 1215 entre les Mongols et ladynastie Jurchen Jin , qui contrôlait le nord de la Chine.Les Mongols ont gagné et poursuivi leur conquête de la Chine.La bataille pour Pékin fut longue et fatigante, mais les Mongols se montrèrent plus puissants puisqu’ils prirent finalement la ville le 1er juin 1215, massacrant ses habitants.Cela a forcé l’empereur Jin Xuanzong à déplacer sa capitale vers le sud à Kaifeng et a ouvert la vallée du fleuve Jaune à de nouveaux ravages mongols.Kaifeng est également tombé aux mains des Mongols après un siège en 1232.

https://history-maps.com/fr/story/Genghis-Khan

Sur la civilisation mongole :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5623346z/f4.item.r=gengis%20khan

La chute de Bagdad :

https://vous-avez-dit-arabe.webdoc.imarabe.org/histoire/un-monde-en-mutation/pourquoi-la-chute-de-bagdad-en-1258-a-t-elle-bouleverse-le-monde-arabe

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Bagdad_%281258%29

Invasion mongole de la Rus’ de Kiev :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_mongole_de_la_Rus%27_de_Kiev

Invasion mongole de l’Europe

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_mongole_de_l%27Europe

Ce sont les Mongoles qui ont empêché la conquête arabe de l’Europe…

Invasions mongoles du Japon

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_mongoles_du_Japon

Invasion mongole en Chine

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_mongole_en_Chine

Invasion mongole de l’Empire khwarezmien

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_mongole_de_l%27Empire_khwarezmien

Invasions mongoles de la Pologne

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_mongoles_de_la_Pologne

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_invasion_mongole_de_la_Pologne

Invasions mongoles de la Corée

https://fr.wikipedia.org/w/index.php?search=invasion+mongole&title=Sp%C3%A9cial:Recherche&ns0=1

Invasions mongoles en Anatolie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_mongoles_en_Anatolie

Invasions mongoles de la Hongrie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_mongoles_de_la_Hongrie

Invasion mongole en Géorgie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_mongole_en_G%C3%A9orgie

Invasions mongoles en Syrie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_mongoles_en_Syrie

Invasion mongole des Kara-Khitans

https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_mongole_des_Kara-Khitans

Invasions mongoles en Birmanie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8res_invasions_mongoles_en_Birmanie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_invasion_mongole_en_Birmanie

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