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Quand l’opportunisme mène d’anciens partis « marxistes » à devenir contre-révolutionnaires
vendredi 2 août 2013, par
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1. Quand l’opportunisme mène d’anciens partis « marxistes » à devenir contre-révolutionnaires, 2 août 2013, 21:30, par Max
Dans l’action contre-révolutionnaire, en général, les socialistes-révolutionnaires commencent et les mencheviks suivent.
En Russie, les mencheviks tentent d’opposer aux Soviets d’autres délégations aussi prolétariennes. En 1918, à Pétrograd, ils cherchent à créer des Soviets dissidents, sous le nom de « Conseils de délégués des fabriques et des usines ». Ils ont tenté d’agir de même à Moscou.
Ils cherchent à créer une organisation pan-russe pour abattre la Révolution.
Sous la monarchie, les mencheviks dans la grève disaient : « Il faut sacrifier l’intérêt de classe à l’intérêt général ». Contre les Soviets, ils tentent de préparer la grève générale.
Les mencheviks qui protestent contre la Terreur rouge n’ont jamais protesté contre la Terreur blanche.
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En réalité, les mencheviks sont des démocrates luttant partout pour le maintien ou le rétablissement du pouvoir bourgeois.
Ils gardent une phraséologie marxiste et révolutionnaire, et sont passés maîtres en hypocrisie révolutionnaire. Ils ont donné la mesure de la force avec laquelle on peut essayer d’assassiner la Révolution, grâce à un marxisme habilement truqué et savamment sophistiqué.
Leurs actes, la discordance entre leurs actes et leurs paroles, l’hypocrisie dont ils voilent leurs véritables sentiments ; tout cela doit être connu des révolutionnaires du monde entier.
Albert Treint (dirigeant du PCF entre 1923/25)