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Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie
samedi 16 mai 2020, par
Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie
COMMENT FINANCER LES EHPAD
Beaucoup d’EHPAD sont des établissements cotés en bourse ou qui roulent clairement pour le profit, le manque de masques et de matériels, mais aussi de personnels de santé et de maintenance y a été criant. Korian, classé au top des établissements, se vante d’une rentabilité attractive pour le placement des capitaux. Six propriétaires de groupe d’EHPAD font partie des plus grandes fortunes. Résultat : Les personnes âgées y meurent comme des mouches ! Puisqu’on hypothèque parfois les biens des résidents pour payer les frais de leur séjour, on devrait hypothéquer les dividendes des propriétaires d’EHPAD pour l’achat du matériel de protection nécessaire à la survie des personnes âgées.
PAS DE PRIME POUR LES TRAVAILLEURS DE L’OMBRE, REEVALUONS LES SALAIRES
Le travail des soignants ne serait pas possible sans le personnel de nettoyage des hôpitaux. Ils nettoient chambres, salles d’examen, espaces collectif. Très exposés au covid 19, ils n’ont pas reçu le matériel de protection nécessaire, ils n’auront pas non plus la prime qui doit être versée aux agents publics, l’APHP a privatisé le nettoyage. Ils sont salariés d’entreprises privées sous contrats avec les hôpitaux et, du coup, ne toucheront rien. La prétendue reconnaissance de l’Etat aux personnels de l’hôpital ne les touche pas…
D’URGENCE EN URGENCE BIEN AVANT LE COVID-19
La valse des transferts d’hôpitaux n’a pas commencé avec le covid 19. Au début de cet hiver, bien avant le pic de la grippe saisonnière, les hôpitaux ne pouvaient pas faire face aux simples troubles respiratoires des enfants. Beaucoup ont été transférés dans des réanimations à des kilomètres de leurs lieux d’habitation.
CORTEXTE NE SOIGNE PAS
Les ordinateurs ont largement pris place dans le travail en psychiatrie, dans ce contexte de dégradation des qualités d’accueil des patients. Peu de soignants savent qu’en remplissant des comptes rendus de soins sur les logiciels (type cortexte), ils alimentent le recueil d’information médicale en psychiatrie (RIM-P) qui fonctionne sur le même mécanisme que la T2A, tarification à l’acte dans les hôpitaux généraux et qui sont des outils de la mise en place de l’austérité. Depuis le coronavirus, un discours de menace plane : pas de financement reconduit si les services ne remplissent pas les actes dans le logiciel Cortexte la case à cocher : télétravail ! Après le covid-19, c’est le virus cortexte qui sera bien installé, ce sera une lutte pour réaffirmer que rien ne doit prendre du temps sur notre relation effective avec les patients.
C’EST LA GUERRE ET ON VOUS Y ENVOIE SANS PROTECTION
Quasi tout le personnel est malade dans un hôpital de la Nièvre !!! Le criminel est le pouvoir qui a obligé ces personnels à travailler sans matériel dans des conditions inacceptables ! Ce n’est pas parce que ce pouvoir les traite ensuite de héros qu’il se blanchit les mains de ses crimes !!!
PRIORITE A LA CASSE SUR LA PANDEMIE
Malgré la pandémie, le directeur de l’ARS avait assuré samedi que la suppression de 174 lits et 598 postes était toujours d’actualité à l’hôpital public de Nancy en pleine zone de pandémie intense de coronavirus !!! Casser l’hôpital public, cela reste une priorité, non ? La réaction immédiate des personnels a amené le gouvernement à reculer.
LE FIN MOT DE L’ENIGME
Ils nous ont dit que le Covid ne se transmettait ni par l’air ni par les surfaces matérielles et c’était faux et que, dans l’air, cela ne se transmettait que d’homme à homme et c’était faux, que les non-malades n’avaient pas besoin de masques et c’était faux (on ne peut pas savoir qui n’est pas malade). Ils nous ont dit que les enfants et les femmes enceintes n’attrapaient pas et c’était faux. Ils nous ont dit qu’il y avait un seul coronavirus ce qui permettait de chercher un traitement général et d’avoir des caractéristiques générales, et c’était faux : il y en a plusieurs (plus de trente souches différentes). Ils nous ont dit que la distance barrière suffisait ainsi que de se laver les mains et c’était faux. Tout étonne dans la politique du gouvernement : son obstination d’abord à nier la pandémie, son refus radical des masques, sa prétention à affirmer que l’hôpital public disposait des moyens nécessaires, son refus de produire en masse des masques, des tests, des respirateurs, puis son incapacité réelle à le faire, ses va et vient sur les déclarations de confinement et de déconfinement, enfin tout jusqu’à la chloroquine achetée en masse par... l’armée et jusqu’à la prétention de déconfiner les maternelles mais pas l’université. Quand tout étonne, c’est que la compréhension des politiques des classes possédantes est fausse et même inversée. Ils ne se mobilisent pas pour nous, pour notre santé, mais CONTRE nous, pour nous faire payer l’effondrement de leur système en faillite !
MORTALITE CACHEE DU COVID-19
Chaque soir, au rendez vous de la peur dans les chaumières, le nombre de morts annoncés par le directeur général de la santé est faux ; ce n’est plus le nombre de morts dans les EPHAD, qui n’est pas comptabilisé, c’est celui des décès à domicile. Selon une étude des médecins généralistes de France, c’est 9000 personnes qui seraient mortes depuis le 17mars à leur domicile. Une surmortalité importante par rapport à la même période en 2019 qui s’expliquerait par une mortalité liée au covid-19. Pas de test pour le prouver, pas de chiffre.
DENONCE TON PATIENT COVID
Sous prétexte d’état d’urgence sanitaire, des mesures sont mises en œuvre au service de la surveillance généralisée de la population, du tout sécuritaire. Une nouvelle attaque du secret médical. Petit rappel : il y avait déjà eu un essai en demandant les noms des personnes notées sur le fichier des urgences pendant les manifestations. Les médecins généralistes devront maintenant déclarer les patients présentant des symptômes de covid-19 sur la plateforme de surveillance avec nom, numéro ss, adresse, mais aussi celle de tous leurs contacts. Pour faire sauter le verrou du secret médical, cerise sur le gâteau, les médecins qui accepteront seront payés, en plus de la consultation, entre 2 à 4 euros par cas de patients et de leurs contacts entrés dans le fichier.
LE DEMANTELEMENT DES SERVICES PUBLICS CONTINUE
Les milliards d’aide de l’Etat aux entreprises s’affichent dans la presse et sur les médias. Mais en pleine pandémie, le démantèlement des services publics continue, l’ARS Grand-Est a tenté de déclarer qu’il n’y aura pas lieu de remettre en cause les suppressions de postes et de lits au CHU de Nancy, pourtant accablé pendant la pandémie. L’endettement de l’Etat, aujourd’hui servira aux politiques d’austérité de demain pour continuer de broyer nos services publics de santé, d’éducation et de justice.
CREONS NOS COMITES DE SALARIES
Un premier mai confiné et réprimé mais partout en France des collectifs s’organisent ; pour lier entre eux personnels de santé, de tous les services, de tous les hôpitaux avec les autres salariés en colère, pour lier personnels des transports entre eux et avec les usagers, pour se fabriquer des masques, pour s’occuper de leurs voisins, pour aider les soignants à se nourrir et même à imprimer les autorisations de sorties, pour écouler les produits des petits exploitants agricoles. Sur les réseaux sociaux, les même témoignent, parlent, discutent, constituent de nouveaux collectifs, en dehors des syndicats et des partis, Créons des comités de salariés partout et lions les entre eux, pour nous informer, pour discuter, pour construire une alternative au pouvoir bureaucratique et nuisible. C’est à nous de décider des mesures centrées sur l’intérêt du plus grand nombre et non sur la recherche du profit au bénéfice de quelques uns.
SON BARATIN FAIT PITIE !
En visite à la Pitié-Salpêtrière, Macron assure qu’il faut « mettre fin » à la « paupérisation » de l’hôpital et fait son mea culpa !!!
« On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée » car elle ne « portait pas assez de sens » et avait une « ampleur » et un rapport au temps « pas du tout suffisants compte tenu de l’état où était l’hôpital », a-t-il affirmé.
« J’étais convaincu qu’on était en train de changer les choses » et « c’est très cruel pour moi-même », a-t-il ajouté, jugeant que « c’était une super stratégie mais à faire dix ans plus tôt ». Mais « je n’ai pas envie non plus qu’on revienne à l’étape d’avant », a-t-il ajouté. C’est pourquoi « oui, on va investir », a promis Emmanuel Macron qui a affirmé avoir « demandé au ministre un travail express » sur le sujet. « C’est un investissement et pas une dépense », a-t-il estimé.
Emmanuel Macron s’était déjà rendu le 27 février à la Pitié-Salpêtrière, où était décédé la veille le premier Français victime du coronavirus. Lors de cette visite, il avait été interpellé sur la crise de l’hôpital. « Je serai au rendez-vous, on va se voir, avait assuré le chef de l’Etat. Vous pouvez compter sur moi pour qu’on agisse ensemble ».
A chaque fois, il n’est pas avare en promesses de réformes de l’hôpital public mais, chaque fois, la situation de l’hôpital public s’aggrave !!!
Si le baratin présidentiel portait des fruits, il pousserait des cerisiers dans le ciel !!!
Messages
1. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 16 mai 2020, 06:26, par Laurence
Macron reconnaît une « erreur dans la stratégie » et annonce une concertation immédiate !!! Voilà ce que relaie la presse ! Mais la réalité, c’est que mille fois, le même Macron a annoncé avoir compris et proposer un nouveau plan pour l’hôpital !!! Les déclarations n’engagent que ceux qui y croient !
2. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 24 mai 2020, 06:10, par une infirmière
Le 29 avril une courte vidéo circule sur internet en appui de l’appel de quelques 330 soignantes et soignants à « Construire un mouvement populaire. » Cet appel « aux « travailleurs et travailleuses essentiel.le.s », aux « premier.e.s de corvée », qui sont exposé.e.s pour faire tourner la machine », « à toutes les personnes qui n’en peuvent plus de cette gestion de crise calamiteuse, de ce qu’elles endurent depuis des années, d’un système économique, politique et social désastreux. » est intitulé « Bas les masques ».
3. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 25 mai 2020, 09:35, par Florent
Pour augmenter les salaires des personnels de santé de l’hôpital public de quelques centaines de centimes, pour donner aussi un petit peu d’argent à l’hôpital public que tous reconnaissent détruit et paupérisé, il faut deux mois de négociations du Ségur de la Santé. Pour distribuer des milliers de milliards aux trusts, aux banques, aux financiers, aux bourses, aux assureurs, à tous les capitalistes, il ne faut qu’une simple déclaration gouvernementale !!
4. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 26 juin 2020, 17:38, par Florent
Au Ségur de la santé, Véran propose 6 milliards pour les personnels non médicaux contre trois cent milliards pour la santé des capitalistes !!!
5. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 26 juin 2020, 19:03, par alain
Quand le secteur privé s’occupe de la Santé publique !!!
Sanofi, qui a tiré profit du covid, veut supprimer 1 700 emplois en Europe, dont un millier en France !!!
6. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 1er juillet 2020, 13:34, par une soignante
Alors que pendant les semaines de covid le personnel avait du mal a se faire tester, certains collègues sont même restés plusieurs jours sans se faire tester alors qu’ils avaient été en contact avec des personnes covid + et qu’ils présentaient des signes plus que suspects voila maintenant qu’on nous invite a participer a des études, notamment l’essai prep covid ( prise d’hydroxychloroquine....) car disent ils "la protection des personnels hospitaliers est essentiel pour le système de santé"... Vaste blague !!!
Quand on était en plein covid tester les personnels n’étaient pas leur priorité alors que l épidémie battait son plein et que le nombre de cas augmentait tous les jours. Maintenant qu’’il s agit de faire des études et de faire tester des médicaments ou autre dans le cadre de protocole afin d aider les labos pharmaceutiques la notre santé et prise en compte !
7. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 2 juillet 2020, 08:20, par Laurence
Un décret pris sous prétexte d’état d’urgence a permis pendant le pic du covid l’accès au Rivotril, puissant sédatif afin soit disant de prendre en charge les malades en Ephad. C’est un recours masqué à l euthanasie. Il masque le fait que l’hôpital ne s’était pas donné les moyens d’accepter autant de malades et laissait mourir systématiquement pour ne pas être débordé. Notamment, il refusait l’accès aux malades des EPHAD trop atteints, les laissant mourir. Le décret permet aussi aux généralistes de se fournir en pharmacie de ville en Rivotril sous forme injectable.
La dépendance dans les actes de la vie a été un élément majeur de refus en réanimation.
8. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 3 juillet 2020, 16:44, par Laurence
Qui produit les outils pour dépister le virus, les accords tarifaires ont créé des pénuries des réactifs, de composants chimiques essentiels au dépistage. De ces molécules ont ne sait rien, ni d’où elles viennent, ni à quoi elles servent,ni combien elles coûtent vraiment. Ce sont des trust privés qui profitent de la santé pour développer des capitaux spéculatifs se moquant en réalité complètement de la santé.
Levons tout secret industriel, commercial et tout brevet sur la composition de ces réactifs précieux pour la santé de milliard d être humains. Faisons en sorte que des comités de personnels de santé et de patients décident de tout ; contrôlent tout !
9. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 3 juillet 2020, 16:44, par Laurence
la guerre sans merci des vaccins covid conduit à raccourcir les procédures qui régissent les essais cliniques.
Des essais cliniques viennent de commencer sur l’homme ont commencé à travers le monde, mais la production a grande échelle à déjà été lancée, les doses de vaccin déjà achetés et réservés faudra t il se vacciner avant de connaître son efficacité.
10. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 9 juillet 2020, 09:07, par une infirmière
vive la grève pour les 300 Euros pour tous !
Nous, personnels soignants, renouvelons depuis 2 semaines maintenant nos appels à amplifier la lutte pour nos conditions de travail et nos salaires malgré la répression violente. Cela concerne tout le personnel salarié, mais aussi les professions libérales, infirmières, sages-femmes,médecins, kinés etc..bref tous ceux payés par le régime de la Sécu. Celle ci n’a jamais cessé d’être attaquée depuis 25 ans. Plus généralement, c’est l’ensemble des salariés et des travailleurs qui ont des salaires bloqués ou des revenus de chômage en baisse qui payent les politiques de défiscalisation des entreprises licenciant et payant de moins en moins de cotisations à la Sécu. Alors c’est bien par un mouvement général, collectif et organisés par nos comités de grève et de gilets jaunes que nous aurons une chance de faire aboutir nos revendications.
11. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 10 juillet 2020, 07:42, par Laurence
Des personnels de santé en grève partout dans le monde
Nigéria :
https://www.voaafrique.com/a/les-m%C3%A9decins-de-l-etat-de-cross-river-dans-le-sud-est-du-pays-sont-en-gr%C3%A8ve-jusqu-%C3%A0-nouvel-ordre/5492906.html
https://www.voaafrique.com/a/des-m%C3%A9decins-nig%C3%A9rians-en-gr%C3%A8ve-pour-protester-contre-la-gestion-du-coronaviru/5491895.html
Madagascar :
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200702-madagascar-situation-critique-hopitaux-internes-gr%C3%A8ve-capitale
Belgique :
https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Coronavirus-colere-personnels-soignants-Belgique-2020-05-19-1201095167
https://www.rfi.fr/fr/europe/20200518-belgique-le-personnel-soignant-en-gr%C3%A8ve
France :
https://www.youtube.com/watch?v=AZbuDz1IeRQ
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/coronavirus-des-personnels-des-ehpad-korian-en-greve-ce-lundi_2126672.html
Soudan :
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/plusieurs-centaines-d-infirmieres-et-d-infirmiers-infectes-par-le-covid-19-en-afrique_3965789.html
Pakistan :
https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20200426-coronavirus-pakistan-soignants-gr%C3%A8ve-manque-%C3%A9quipements
Sierra-Leone :
https://www.africaradio.com/news/les-medecins-sierra-leonais-appeles-a-la-greve-des-soins-du-coronavirus-169840
Cameroun :
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/04/au-cameroun-le-difficile-metier-d-infirmiere-et-d-infirmier-au-temps-du-coronavirus_6035588_3212.html
Afrique du sud :
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/en-afrique-du-sud-le-cri-d-alarme-du-personnel-medical-avant-le-pic-de-la-pandemie-c0fdb5ced1200038fef1259198f35a50
12. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 10 juillet 2020, 08:10, par une infirmière
180 € par mois pour les soignants non médecins, ça ne fait pas du tout le compte !!!
13. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 16 juillet 2020, 09:14, par une infirmière
Passage en force
Dans certains services le passage des personnels en 12h s est fait quasiment d’une semaine sur l’autre sans consultation des personnels. Ceux qui n’étaient pas d’accord n’avaient qu’à s’en arranger et tant pis pour leur vie privée et leur organisation de famille ! Pourquoi un tel passage en force ? La direction a profité de la période covid pour faire passer les 12h sans consultation des personnels au prétexte que c’était plus facilitant pour l’organisation des services, la gestion des plannings ... en cette periode de covid. Mais une fois cette période passée avec diminution du nombre de cas, pas de retour à la normale les services : ils restent en 12h ! Pourquoi ? Parce que la direction y a vu une très belle opportunité de faire des économies de personnel car on sait que le passage en 12h permet de faire un gain sur le nombre de postes. Alors pourquoi se priver ? Et tant pis pour l’organisation personnelle et familiale des agents !
14. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 19 juillet 2020, 08:41, par une infirmière
C’est bien une prime au mérite !!
A Cochin, les cadres se sont vus attribuer une prime de remerciement en plus de la prime covid. Cette surprime n’a été distribuée qu’aux cadres et les agents n’en ont pas vu la couleur. Pourquoi une telle différence ? Les personnels soignants seraient donc moins méritants que les cadres dans les efforts et le travail fourni pendant cette période de hausse du Covid ? Bien sur que non !! Ou est-ce que ce serait pour remercier les cadres d’avoir largement supprimé les CA des agents même quand il était possible de les donner, les annulant sans discernement. Ou serait-ce pour les remercier d’avoir déplacé les agents dans les unités covid mises en place pour faire face à la pénurie de malades, en ne respectant tout simplement pas le roulement des agents, ni les temps de repos. Sans parfois en informer les agents qui se retrouvaient à connaitre leur affectation la veille pour le lendemain quand ce n’était pas à l’agent d’appeler la cadre afin de connaitre son roulement. Eh oui, la direction sait remercier quand ses ordres sont exécutés à la lettre et même si cela se fait au détriment des agents !!!
15. Echos de l’hôpital public, première victime des politiques gouvernementales face à la pandémie, 19 juillet 2020, 09:24, par une infirmière
Les chiffres gouvernementaux parlent d’eux-mêmes
8,1 milliards d’euros aux personnels hospitaliers au Ségur de la Santé selon le gouvernement (même si leur calcul semble fallacieux), mais, sans Ségur, sans négociations laborieuses, sans accord aprement discuté, le même gouvernement donne 500 milliards d’aide aux capitalistes qui n’ont même pas eu beasoin de les leur réclamer !!! Et ce n’est que l’un des multiples plans d’aide aux capitalistes comme celui en commun avec l’Allemagne avec 750 milliards. La santé du grand capital a plus l’oreille du pouvoir que la santé publique, même en période de pandémie !