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Quand l’Etat viole les droits du peuple...

mardi 17 octobre 2023, par Robert Paris, Tiekoura Levi Hamed

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Constitution du 24 juin 1793, article 35

La dictature d’Etat s’étend en France…

Autrefois, il aurait été impensable d’élire le président au suffrage universel, aujourd’hui cela existe même dans les pays pauvres et pourtant la démocratie est plus vide que jamais. Les média sont exclusivement aux mains des trusts, non seulement les télévisions et les radios mais aussi la presse. L’Etat aussi est celui des trusts. Internet aussi. Et quand internet rue un peu dans les brancards, l’Etat le bride. L’Etat est plus que jamais une bande d’hommes en armes. Les professions étatiques ne sont pas toutes en uniforme mais elles sont toutes à la botte du pouvoir et y obéissent le doigt sur la couture du pantalon. Les vagues terroristes, les vagues pandémiques, les prétendues vagues migratoires, les violences des banleues ou des gilets jaunes, toutes les menaces économiques et sociales ne sont que des prétextes ou des causes réelles d’interventions de plus en plus dictatoriales de l’Etat.

Avec ou sans uniforme, des agents de l’Etat en action

Les soldats et les militaires, les gendarmes et même les pompiers, auxquels on peut rajouter les pouvoirs administratifs, préfectoraux, judiciaires et pénitentiaires, sans parler des forces spéciales, nous avaient habitué aux corps d’Etat en uniforme censés obéir au doigt et à l’œil aux exigences et ordres de l’Etat mais désormais on sent de plus que toutes les professions liées de près ou de loin à l’Etat vont être dans le même cas, bien que ne portant pas l’uniforme.

Les grands corps de l’Etat de toutes sortes exercent leur dictature et ce n’est pas seulement celle des militaires et des policiers, mais aussi des professions médiales aux professions de justice, des professions administratives aux professions enseignantes, des professions juridiques aux professions de la fonction publique aux ingénieurs d’Etat, des inspections générales aux grands conseils, des parlementaires aux autres politiciens. Voilà toute une meute aux trousses de la société civile et particulièrement des exploités ! Chaque individu subit les petits diktats des hauts fonctionnaires, qu’ils soient avec ou sans livrée, et aussi, bien entendu, leur intervention pour faire accepter les grands diktats de leur maître, l’Etat et leur défense des intérêts encore plus grands des classes possédantes car les hauts fonctionnaires, s’ils sont pointilleux à l’excès contre les opprimés, sont dociles à souhait devant leur maître, qu’il s’agisse des intérêts généraux ou des désirs particuliers de tel ou tel gouvernant…

Ces agents de l’Etat appliquent les décisions de celui-ci, même quand elles sont extrêmes comme de détruire bras, jambes et yeux des manifestants, et les dirigeants de l’Etat ont bien marqué ces derniers temps qu’il n’était pas question qu’ils rechignent, même s’il faut empêcher des malades d’être soignés en franchissant la fameuse « ligne rouge », même s’il faut empêcher les soignants d’avoir des masques FFP2, pourtant les seuls à protéger du covid, même s’il faut licencier des agents de l’Etat qui auraient refusé d’obéir…

Si les actes des policiers et des gendarmes peuvent aisément être mortels comme nous le dénonçons quotidiennement, cela est moins évident mais tout aussi vrai des actes des personnels enseignants et des recteurs comme on l’a vu récemment pour celui de Versailles, des actes des fonctionnaires des services de l’immigration ou du logement, de ceux des aides sociales ou de l’énergie et on en passe… Couper des aides sociales tue aussi facilement que fermer des comptes en banque ou couper le gazz et l’électricité, virer du logement, licencier... Les hauts fonctionnaires, petits roitelets de la République, sont à l’image de leur maître, le dictateur au petit pied de l’Elysée.

La pandémie covid a été l’occasion pour l’Etat d’imposer ce changement dans le domaine de la santé. Finie la libre parole pour les personnels de santé. Fini le droit de choisir si on se vaccine ou pas. Désormais la Santé est devenue un domaine où règne la raison d’Etat, les ordres de l’Etat, et même les professions libérales de Santé ont été mises sous les ordres, y compris les médecins libéraux ou demi-libéraux. Même leur droit de parole a été supprimé, au moins concernant la pandémie. L’exemple de Raoult a été parlant. Quelques radiations de médecins ont fait le reste. Les licenciements d’infirmières et aides soignantes non vaccinées ont marqué les esprits. Haro sur quiconque parle a contrario de ce que dit l’Etat concernant la Santé.

L’école, de la maternelle à l’université, a été particulièrement ciblée par cette poussée de l’étatisme dictatorial, et notamment à la faveur du terrorisme et de la pandémie. Les consignes sans cesse changées en leur contraire et appliquées sous la menace de l’Etat contre parents, ensaignants et enfants ont établi cette dictature tantôt confine-menteuse tantôt anticonfine-menteuse mais toujours mentant en prétendant combattre covid.

La mainmise de l’Etat sur les syndicats s’étend aussi, à peine cachée par les journées d’action qui ne sont en rien une gêne pour le pouvoir puisqu’il s’agit seulement d’éviter une nouvelle poussée des Gilets jaunes en faisant semblant de mobiliser les travailleurs sans aucun risque pour les classes possédantes. Une des preuves de cette dépendance est l’augmentation de la part des financements d’Etat dans le budget des syndicats. Une autre est le soutien clair ou voilé aux objectifs directs de l’Etat : il n’y a eu aucune tentative syndicale de contester les violences d’Etat contre les Gilets jaunes, celles contre les peuples d’Afrique, celles des positions guerrières de la France dans le monde, etc. La politique des syndicats, comme de tous les réformistes, devient de plus en plus la rengaine « Etat sauve nous ! »

Toutes les activités professionnelles autrefois dites libérales sont de plus en plus régies par des décrets et règlements de toutes sortes qui font que l’Etat est omniprésent sans cesse et omniscient ou le prétend. Il est remarquable que ce soient des gouvernants dits libéraux qui développent ainsi un étatisme envahissant.

La science est la première victime de la dictature d’Etat qui monte. C’est l’Etat qui décide désormais de ce qui est scientifique et ce qui ne l’est pas. La science, une discussion d’idées libre et démocratique, n’xiste plus sous les coups des diktats d’Etat. Ce sont les Ettas qui décident qui fait partie des « conseils scientifiques » nationaux et leurs participants sont appointés pour cela par l’Etat et ne sont pas libres de leurs propos. Leurs propos n’ont pas plus autorité que leurs autres collègues scientifiques. Ce sont les Etats qui ont constitué des conseils scientifiques internationaux comme le GIEC et leurs membres obéissent aux différents Etats.

L’information est elle aussi mise sous tutelle. La propagande d’Etat devient une véritable manipulation des esprits. Les temps de guerre (contre le terrorisme, contre la Russie, contre l’islamisme, contre le complotisme, contre la pandémie, contre l’immigration clandestine, contre la drogue et tant d’autres) justifie tous les dérapages et les mensonges les plus grossiers. Ils sont repris dans tous les médias ce qui permet de faire croire à leur véracité.

Sous prétexte de lutte contre le « séparatisme », l’Etat intervient à tous les nouveaux et dicte sa loi…

https://www.lagazettedescommunes.com/820045/letat-dicte-sa-loi-aux-collectivites-et-aux-associations/

Le rôle général de l’Etat est une question complètement cachée au grand public qui croit toujours que « normalement » l’Etat devrait servir le public, devrait défendre la justice fiscale, devrait défendre l’emploi, la santé, la sécurité des gens, les femmes, les pauvres, les chômeurs, etc.

La plupart croient que l’Etat défend le pays, défend le peuple, défend l’intérêt général, est là pour faire fonctionner des services publics et que, s’il ne le fait pas, c’est uniquement parce que des hommes politiques particulièrement corrompus et menteurs ont détourné son véritable rôle et l’on transformé en son inverse en la défense d’intérêts privés de la plus infime minorité, celle des grands capitalistes.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6481

Plus le systéme économique et social périclite, s’enraye, s’effondre et meurt, plus l’Etat capitaliste se durcit

Sous prétexte de défendre les agents de l’Etat critiqués par le grand public, désormais toute critique virulente d’un agent d’Etat, ou révolte d’une personne contre lui-même sans aucune violence ni menace, devient un crime.

Les manifestations contre les violences policières ont été l’occasion pour l’Etat d’affirmer que le droit de critiquer les forces de l’ordre de manière publique n’existe plus, même en cas de crime avéré et prouvé. Ces manifestations sont désormais d’avance et par principe interdites !

Les dérives fascistes de la répression en France : les gouvernants manipulent la violence et ils le font sciemment, pour tenter de limiter l’adhésion des travailleurs au mouvement. Ce qui les gênent, ce n’est pas que des gilets jaunes vraiment en colère, des blacks blocs ou des provocateurs policiers cassent, c’est que les Gilets jaunes défient ouvertement les classes possédantes, les dénoncent ouvertement, les bafouent ouvertement et démontrent qu’ils ne se découragent pas, malgré tous les discours de ceux qui annoncent sans cesse que « le mouvement s’affaiblit »…

Si le gouvernement choisit de durcir la violence répressive, c’est parce qu’il sait que l’avenir n’est pas à un retour de la prospérité économique du capitalisme, que l’avenir verra un effondrement massif de l’économie, qui, depuis l’effondrement de 2007-2008, n’a fait que de creuser ses gouffres financiers, que de bâtir sur du sable, que de développer ses profits spéculatifs, que de distribuer des profits à des capitalistes qui se gardent de les réinvestir, que de s’autodétruire elle-même en produisant partout des dettes gigantesques, impossibles à réduire. C’est parce que le pouvoir des milliardaires sait que le navire coule qu’il jette violemment par-dessus bord les passagers !!!

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5302

Et, bien sûr, les corps de répression eux aussi s’en prennent aux libertés. L’Etat n’est sérieux que quand il défend, les armes à la main, les classes possédantes.

La police a blessé autant de manifestants en un an du mouvement des gilets jaunes qu’en plusieurs dizaines d’années !!! Et les blessures ont été bien plus graves !!! Des yeux foutus, des bras foutus, des jambes foutues, des têtes foutues !

Lors de la manifestation des gilets jaunes du premier mai 2019 en France, le gouvernement a encore radicalisé les attaques, menant des arrestations préventives, accusant des gens de port d’armes alors qu’ils avaient simplement des moyens de protéger leur visages des lacrymogènes sans être sur le lieu d’une manifestation !!! Un simple masque ou des lunettes spéciales ont été considérées comme des armes et mené à des arrestations et accusations !!!

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5338

Les violences incroyables des forces de l’ordre à Sainte Soline sont démontrées mais le pouvoir les soutient.

Quand l’état d’urgence outrepasse ses droits : perquisitions non justifiées, assignations à résidence sur la base d’un simple soupçon, couvre-feu sans lien avec le terrorisme… Les mesures autorisées par l’état d’urgence sont de plus en plus contestées…

https://www.lejdd.fr/Societe/L-etat-d-urgence-outrepasse-t-il-ses-droits-761529

Quand les classes possédantes craignent la révolution sociale, elles poussent au fascisme !

Le gouvernement a décidé de lancer une vaste accusation de fascisme et d’antisémitisme pour isoler la lutte des Gilets jaunes ! Mais les vrais antisémites sont ceux qui poussent les plus démunis à croire que leurs ennemis sont les Juifs, qui organisent des manifestations anti-Gilets jaunes sous le drapeau de la lutte contre l’antisémitisme. Eh bien, ceux qui le font c’est d’abord le pouvoir d’Etat et ses défenseurs politiques, syndicaux, associatifs et médiatiques qui désignent les Gilets jaunes comme ennemis des Juifs ! Cela ne les gêne pas d’agir ainsi derrière un chef d’Etat qui vient de réhabiliter officiellement Pétain, qui l’a fait publiquement et de façon grandiose à l’occasion de l’anniversaire de la fin de la première guerre mondiale, occultant totalement le rôle dirigeant de Pétain dans l’antisémitisme et le fascisme en France pendant la deuxième guerre mondiale !

L’accusation d’antisémitisme n’est que le dernier avatar des insultes et des calomnies du pouvoir et de ses soutiens à l’égard d’un mouvement de masse qui n’est ni antisémite, ni fasciste, pas plus qu’il n’a jamais été anti-écolo, ni anti-démocratique, ni fasciste !
Non, la réalité qui dérange le pouvoir des milliardaires et qui le dérange même follement, c’est que les Gilets jaunes sont un mouvement de masse auto-organisé, donc incontrôlable, qui est un mouvement de classe des prolétaires, qu’il s’agisse de salariés, de retraités, de chômeurs, de précaires, de travailleurs pauvres, de travailleurs à temps partiel, de travailleurs contraints de se vendre comme auto-entrepreneurs ubérisés et surexploités (sans salaire fixe, sans retraite, sans cotisations patronales, sans la moindre assurance d’emploi, etc.) et aussi tous ceux qui ne vivent, difficilement que de leurs travail, dans certaines professions de la petite bourgeoisie frappées par les politiques de destruction des services publics (des ambulanciers par exemple). Oui, ceux qui se sont unis ainsi dans les Gilets jaunes sont des prolétaires, y compris des nouveaux prolétaires ! Et ils se sont retrouvés sur de véritables bases de classe, celles de la classe de ceux qui ne possèdent rien, qui ont du mal à joindre les deux bouts, à finir les fins de mois. Et le programme qui est ressorti de cette lutte en témoigne. Il n’a rien à voir avec la nationalisme exacerbé du fascisme, avec le racisme, avec le programme de Le Pen ou des ultra droite, rien à voir avec la haine des migrants, des Juifs, des Arabes, des Musulmans.
Le gouvernement a poussé aussi les forces de l’ordre à frapper violemment les manifestants, qu’ils soient Gilets jaunes, salariés ou lycéens, mais aussi à frapper violemment les journalistes qui prétendaient filmer les violences policières ou les équipes de secours qui prétendaient à une action médicale pour protéger les victimes des violences policières !
Oui, tout cela correspond de nouveau à une dérive violente, démagogique, fasciste avec une campagne de propagande d’une violence inouïe contre toutes les libertés, liberté de manifestation, liberté de rassemblement, liberté de réunion, et maintenant liberté de parole !
La nouvelle loi anti-manifestations, dite improprement anti-casseurs, est là pour supprimer le droit de manifester, pour punir comme crime toute participation à des réunions préparatoires à des manifestations non autorisées, tout moyen de défense contre les gaz, grenades et balles des forces de répression, toute relation même avec des organisateurs de manifestations. La pénalisation de l’antisionisme rejoint la pénalisation des utilisations de média alternatifs pour populariser le mouvement.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5272

Le gouvernement affiche haut et fort les mesures qu’il prend « contre la radicalisation ». Au début, le grand public croyait que c’était un synonyme de lutte contre le terrorisme, le radicalisme étant celui de l’intégrisme religieux violent. Mais il s’avère depuis que le radicalisme que les gouvernants traitent est celui des plus démunis et pas le terrorisme ! Les révoltes des quartiers de banlieue, celles de la jeunesse, et surtout le mouvement des gilets jaunes ont bien montré que la radicalisation que craint le gouvernement et que souhaitent combattre les classes possédantes, c’est la radicalisation sociale !

La dictature d’Etat gagne internet, sous prétexte de combat contre la pédophilie, contre le terrorisme, contre le complotisme, contre les fake news, contre les violences, contre la drogue, contre les bandits,

L’Etat n’a même pas toujours besoin d’interventions violentes, d’interdictions ou de musèlements pour développer sa dictature. Il lui suffit par exemple de faire rentrer dans les mœurs les « conseils de défense », par lesquels il devient évident que c’est « un Etat en guerre » en permanence.

La démocratie bourgeoise, elle aussi, meurt en ayant atteint ses limites parce que le capitalisme lui-même atteint les siennes

Moins l’économie est capable de se gouverner seule, plus elle a besoin d’aides publiques ou de celles des banques centrales, plus l’Etat intervient, soutient, dirige, ordonne, organise et finalement commande.

La démocratie capitaliste converge, de plus en plus, avec sa dictature violente.Face à leur système économique qui s’écroule devant nos yeux, les capitalistes n’ont qu’une issue : durcir leur système politique de domination. Lutte anti-terroriste, lutte anti-virus sont synonymes de restriction de toutes nos libertés, de licenciements … au nom de la défense de « notre système », « le plus démocratique du monde ». Seule la démocratie de type capitaliste, avec ses élections comme seul moyen de contestation, pourrait défendre les travailleurs contre les méfaits de l’économie capitaliste ? Balivernes ! Nulle part au monde, la démocratie capitaliste ne s’est mobilisée contre une tentative dictatoriale !

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6011

L’Etat français se dote d’un attirail de guerre pour la lutte antisociale. Des lois sortent chaque mois, qui s’en prennent à toutes les libertés, que ce soit sous prétexte d’ordre sanitaire, d’ordre républicain, d’ordre laïc, d’ordre anti-terroriste, d’ordre économique et social. C’est dans tous les domaines que la main du pouvoir se fait plus pesante. Aucune profession ne peut plus être exercée sans étudier des pages et des pages de circulaires dictatoriales qui édictent les comportements obligatoires et énoncent les punitions en cas de non observation. Et ces circulaires changent tous les mois et parfois tous les jours ! Une simple sage femme, un médecin, un pédiatre, un pharmacien, une infirmière doivent se conformer à des ordres, à des consignes, à des modes de fonctionnement sans cesse changeants. L’état sanitaire de la France sert de prétexte à des consignes qui se contredisent sans cesse. Il en va de même dans les entreprises privées comme publiques.

Le gouvernement s’est saisi de la pandémie comme d’un moyen génial pour le pouvoir afin de stresser, de terroriser toute la population, de lui imposer des mesures contradictoires mais toutes aussi obligatoires, qu’elles aillent dans un sens ou dans le sens diamétralement opposé. On passe ainsi d’une quasi interdiction des masques à une quasi obligation, d’un refus complet des tests à une utilisation maximale imposée, d’une absence totale de surveillance de la progression de la pandémie à une surveillance journalière et locale équivalente aux cartes météo ! Et les consignes changent suivant la couleur des zones. Il faudrait donc les suivre quasi journellement pour savoir ce qu’on a le droit de faire ou pas ! Et gare aux contrevenants !

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6044

La dictature policière soigne-t-elle de la pandémie ou de l’effondrement socio-économique ?

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6425

Ils veulent nous imposer la dictature vaccinatoire pour nous éviter des cas graves de covid ou, au contraire, ils manipulent la pandémie pour imposer la dictature ?

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6412

L’aide aux capitalistes nous coûte un pognon de dingue !

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5955

Pour cacher la chute économique, l’Etat (en faillite) dépense des fortunes en constructions…

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4872

L’Etat français est-il devenu un vaste subprime ? Ou comment faire croire à une reprise en mettant en place une vaste cavalerie financière qui remet l’Etat, les services publics et les collectivités territoriales aux mains des spéculateurs

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article2880

Pas question pour la classe capitaliste d’admettre que toute son économie et tout son système social vont chuter inexorablement, que les emplois supprimés ne réapparaitront pas, que les entreprises qui ferment ne rouvriront pas, que d’autres et encore d’autres les suivront, que tous les emplois seront détruits, que toute la société est en voie de destruction générale et inéluctable parce que le capitalisme a atteint sa limite et qu’il ne portera plus aucune société. Pour cacher cette destruction massive et la présenter comme une simple crise, il faut d’abord la présenter non comme le produit de contradictions mortelles et inhérentes au système et toujours de mettre en avant le Covid pour annoncer, interpréter, justifier toutes les chutes économiques et toutes les mesures drastiques que cela implique par une crise sanitaire et laisser ainsi entendre que la fin du Covid signifierait la fin de toutes ces catastrophes, ce qui ne peut être aisément contredit, étant entendu que Covid n’aura pas de fin… L’existence d’un effondrement du capitalisme prévu avant que Covid soit même connu doit toujours être niée, sous-estimée, oubliée, cachée pour le grand public. Les causes mêmes d’un tel effondrement, connues depuis 2007, doivent être enfouies sous des tonnes de commentaires qui mettent en avant les effets (comme les subprimes) pour mieux cacher les causes (le retournement du fonctionnement de la machine capitaliste depuis que son système a atteint ses limites de capacités de capitalisation, c’est-à-dire d’accumulation du capital par l’investissement productif et l’extraction de plus-value du travail humain).

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5951

La dictature sanitaire et sociale se fait... au nom de la science

C’est une véritable campagne « de guerre » que mènent les classes capitalistes et leurs gouvernants, leurs media, leurs soi-disant spécialistes, leurs bureaucraties de santé comme d’autres, leurs appareils de répression. Tous sont mobilisés à fond et ce n’est pas contre la pandémie mais contre le peuple travailleur. Même en ce qui concerne le covid, c’est le peuple travailleur qui est accusé, par individualisme, par ignorance, par bêtise, par arriération, de favoriser la propagation de covid.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6367

Quand les gouvernants en sont réduits à la seule violence directe, c’est que la dynamique capitaliste est morte. Quand le grand capital se ruait sur la production, la révolutionnait, s’y investissait, développait ses produits nouveaux, gagnait de nouveaux marchés pour ses productions, investissait sans cesse plus dans les secteurs productifs sans même y être incité par des aides d’Etat, alors le capitalisme parvenait aisément à conquérir la planète, à dominer, à faire croire à son rôle progressif même si l’essentiel de la population du monde pâtissait de cette domination ou en mourait. Depuis que, même aidé massivement par les Etats et les banques centrales, le grand capital se détourne de la production, qu’il ne fait plus spéculer sur la chute générale, qu’il se jette sur des monnaies bidons comme le bitcoin, sur des plateformes informatiques qui ne produisent rien comme Uber, sur des titres pourris, sur des spéculations complètement pipeau, sur des titres de dettes, sur la chute générale, la capacité du capitalisme à entraîner l’accord ou la passivité des peuples est complètement disparue, y compris dans les pays riches. Dès lors, la seule manière de gouverner devient la matraque, les armes de tir contre la population civile désarmée, les grenades et autres instruments de guerre civile.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6174

La démocratie, ce n’est pas de voter au sein d’un système antidémocratique

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5351

Le temps des tempêtes, c’est le temps des loups…

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5513

L’Etat, c’est nous en démocratie, on nous l’a suffisamment répété ? Donc, en démocratie élective, on devrait élire les généraux, les grands officiers de l’Etat, à la tête de la police, de la justice, des finances, de l’administration, des prisons, de la construction, de la santé, de l’industrie. On devrait choisir ainsi les chefs de la diplomatie, des forces spéciales, des polices spéciales, de la sécurité intérieure et extérieure, des religions, des centrales syndicales et autre organismes sociaux qui contrôlent le chômage, les aides sociales, la santé….
Et pas seulement élire les responsables et les contrôler. Mais voter aussi sur les grandes décisions. Eh oui ! Puisqu’on nous bassine que nous sommes en démocratie où « le peuple décide », pourquoi ce ne serait pas nous qui déciderions par vote de la guerre et de la paix, des licenciements, des mesures face à la crise, des salaires et des prix, des profits, des sacrifices, des aides ou pas aux banques et aux capitalistes. Pourquoi on ne voterait pas sur les questions qui nous concernent directement ?

https://www.matierevolution.org/spip.php?article2267

Pour se protéger, le monde du travail doit gouverner lui-même ! La santé, la sécurité, le bien-être, la paix, la vie de la population travailleuse ne sont plus du tout compatibles avec le capitalisme finissant et il faut donc en finir rapidement avec lui ! Vive le socialisme par le pouvoir aux travailleurs ! Vive le gouvernement du peuple travailleur par lui-même à l’échelle mondiale !!!

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6004

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