Derrière la crise sanitaire, c’est l’effondrement historique et inexorable du capitalisme
19 mars 2020, 23:24, par Éphraïm
Oui, on va les laisser crever.
Dès mardi, les tunnels des quais de Seine, à Paris, étaient fermés. Dans ces tunnels, on trouvait des sans abris qui avaient, malgré les courants d’air froid, piquant, élu domicile dans des caches des ces tunnels.
Ce n’était pas bien confortble, mais du moins, à l’abri de la pluie, certains avaient entassé là leurs affaires personnelles, des matelas de fortune, des tentures ou autres tissus et bien d’autres objets pour gérer voire parfois améliorer le quotidien.
En passant à pieds, en trottinette, en roller, à vélo, bien des promeneurs sont passés devant des domiciles précaires des tunnels des quais de Seine.
Hé bien, maintenant que ces tunnels sont fermés avec des grilles, les abris de fortunes ont disparu. Que sont devenus les individus qui avaient recomposé un semblant de vie dans ces tunnels ? ont-ils été sauvagement virés ? ont-ils été enfermés ?
Cela montre à quel point le confinement n’est pas une solution pour sauver une population, mais qu’il est accompagné de mesures criminelles.
Oui, on va les laisser crever.
Dès mardi, les tunnels des quais de Seine, à Paris, étaient fermés. Dans ces tunnels, on trouvait des sans abris qui avaient, malgré les courants d’air froid, piquant, élu domicile dans des caches des ces tunnels.
Ce n’était pas bien confortble, mais du moins, à l’abri de la pluie, certains avaient entassé là leurs affaires personnelles, des matelas de fortune, des tentures ou autres tissus et bien d’autres objets pour gérer voire parfois améliorer le quotidien.
En passant à pieds, en trottinette, en roller, à vélo, bien des promeneurs sont passés devant des domiciles précaires des tunnels des quais de Seine.
Hé bien, maintenant que ces tunnels sont fermés avec des grilles, les abris de fortunes ont disparu. Que sont devenus les individus qui avaient recomposé un semblant de vie dans ces tunnels ? ont-ils été sauvagement virés ? ont-ils été enfermés ?
Cela montre à quel point le confinement n’est pas une solution pour sauver une population, mais qu’il est accompagné de mesures criminelles.