« Pouvons-nous croire que la sélection naturelle puisse produire, d’une part, des organes insignifiants tels que la queue de la girafe, qui sert de chasse-mouches et, d’autre part, un organe aussi important que l’œil ? (…)Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait pu former l’œil avec toutes les inimitables dispositions qui permettent d’ajuster le foyer à diverses distances, d’admettre une quantité variable de lumière et de corriger les (...)
Accueil > Mots-clés > Matières > évolution des espèces
évolution des espèces
Articles
-
La vision produite par œil-nerf optique-cerveau, un produit de la génétique, du développement et de l’évolution, vu… par des grands scientifiques, de Darwin à Gould en passant par Gehring et Feynman
28 octobre 2018, par Robert Paris -
Du Cambrien au Paléoprotérozoïque, à la recherche des plus vieux fossiles d’êtres pluricellulaires.
7 juillet 2012, par Robert ParisExplosion cambrienneL’explosion cambrienne
CNRS : l’explosion cambrienne
Les plus anciennes traces fossiles de pluricellulaires
Faune de Burgess
Le schiste de Burgess
Faune d’Ediacara
Les plus anciens organismes pluricellulaires
Burgess, Ediacara, deux des plus grandes révolutions des espèces vivantes
Stephen Jay Gould et Burgess
Découverte de l’existence d’une vie complexe et pluricellulaire datant de plus de deux milliards d’années
Des fossiles sphériques sont-ils de (...) -
La nouveauté apparaît, au sein du vivant, ponctuellement, dans le temps comme dans l’espace
19 décembre 2013, par Robert ParisLa nouveauté apparaît, au sein du vivant, ponctuellement, dans le temps comme dans l’espace
A chaque fois que l’on découvre une nouvelle espèce, apparue récemment ou anciennement, on s’aperçoit qu’elle est née dans une zone relativement restreinte et de manière localisée. C’est vrai des espèces mais aussi des groupements d’espèces, des genres, des familles, des ordres, des classes des embranchements. La séparation d’une nouvelle branche est ponctuelle.
Les espèces et groupes (...) -
Stephen Jay Gould : le « gène égoïste » n’est pas une conception darwinienne de l’évolution des espèces…
29 mai 2016, par Robert ParisLe « gène égoïste » n’est pas une conception darwinienne de l’évolution des espèces…
Marcel Blanc écrit dans « Les héritiers de Darwin » :
« En 1976, un biologiste, Richard Dawkins, vint appuyer la sociobiologie wilsonnienne par son ouvrage percutant « The selfish gene » (le gène égoïste). De manière bien plus explicite que Wilson, le chercheur britannique de l’université d’Oxford énonçait les nouveaux principes de l’ultra-darwinisme : la sélection naturelle n’avait pas pour effet de (...) -
Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique de l’évolution des espèces !!!
9 février 2016, par Robert ParisLe quokka, un marsupial bien sympathiqueEt bien d’autres marsupiaux....Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique, progressive et linéaire de l’évolution des espèces !!!
La bifurcation des marsupiaux, séparée des mammifères par l’isolement de l’Amérique du sud, de l’Australie et de la Tasmanie, séparation qui représente une importante révolution, a démontré la capacité de l’évolution à produire des espèces semblables malgré des divergences : au nord des (...) -
Quoi de neuf à l’hôpital public en France en novembre 2019 ?
8 novembre 2019, par Robert ParisLa lutte des Urgences continue et elle s’étend à tout l’hôpital public et aux EPHAD
Près de neuf Français sur dix soutiennent la grève des urgences, les deux tiers ne sont pas convaincus par le plan d’Agnès Buzyn pour l’hôpital. Mais ce n’est pas l’opinion publique qui dicte la politique des gouvernants : c’est la lutte des classes ! Et l’InterUrgence, qui s’y opposait jusque là, a décidé d’étendre la lutte dans tout l’hôpital, rejointe notamment par des médecins et des personnels (...) -
Pourquoi les hommes n’ont pas envie de reconnaître que leur cerveau est un produit aléatoire de l’évolution…
15 août 2018, par Robert ParisPourquoi les hommes n’ont pas envie de reconnaître que leur cerveau est un produit aléatoire de l’évolution…
Stephen Jay Gould dans « La vie est belle » :
« Pour les spécialistes, l’évolution est une adaptation aux conditions changeantes de l’environnement et non pas un progrès. »
Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda » :
« J’espère que personne ne tenterait de nos jours de classer les races et les sexes par la taille moyenne des cerveaux. Mais la fascination qu’exerce sur (...) -
Ian Tattersall et la théorie de l’évolution des espèces
4 mars 2017, par Robert ParisIan Tattersall :
« L’apparition de la pensée symbolique ne semble nullement être le résultat d’une tendance opérant sur la longue durée, comme la sélection darwinienne l’exige. L’autre hypothèse est donc elle-ci : (...) cette innovation relève probablement de ce que l’on appelle l’émergence. »
« L’histoire cumulative de notre cerveau a pris soin qu’il ne ressemble en rien au type de machine qu’un ingénieur rationaliste pourrait concevoir du début à la fin ; et c’est très probablement à (...) -
Prions et évolution
1er août 2012, par Robert ParisLes prions, le troisième moteur de l’évolution
Un prion est un agent pathogène constitué d’une protéine dont la conformation ou le repliement est anormal et qui, au contraire d’agents infectieux tels que les virus ou les bactéries, ou encore des parasites, ne dispose pas d’acide nucléique (ADN ou ARN) comme support de l’information infectieuse.
Quand la machinerie et les composants nécessaires (ARN-polymérase, ribosome, etc.) sont présents, il est possible de fabriquer des protéines à (...) -
L’homme de Néandertal, d’après Ian Tattersall
28 septembre 2018, par Robert ParisL’homme de Néandertal, d’après Ian Tattersall
Remarque : bien que Ian Tattersall soit parfois inutilement très affirmatif (il écrit alors qu’ « il est indiscutable » et que « seuls quelques anthropologues farfelus le contestent », plutôt que de développer la discussion !), sans la moindre preuve, comme en ce qui concerne l’absence de grande créativité des Néandertaliens, l’absence de langage (la forme du crâne n’est pas très… parlante !) et la prétendue impossibilité de croisement entre (...)