Contribution au débat sur la philosophie dialectique du mode de formation et de transformation de la matière, de la vie, de l’homme et de la société
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« Je ne mange pas de ce pain là », Benjamin Péret, 1936
POUR QUE M. THIERS NE CRÈVE PAS TOUT A FAIT
Ventre de merde pieds de cochon
tête vénéneuse
C’est moi Monsieur Thiers
J’ai libéré le territoire
planté des oignons à Versailles
et peigné Paris à coups de mitrailleuse
Grâce à moi ON a pu mettre
du sang dans SON vin
Ca vaut mieux que de l’eau
et ça coûte moins cher
Les perles de ma femme sont des yeux de fédérés
et mes couilles de papier mâché
je les dégueule (...)
Jean Malaquais (1908-1998)
Le nommé Louis Aragon ou le patriote professionnel L’intelligence servile
février 1947
Il est triste que souvent, pour être bon patriote, on soit l’ennemi du reste des hommes. (Voltaire)
Le goût de l’âcre fruit qu’on appelle « patriote » — qu’il soit d’ici ou de là-bas ou d’ailleurs me vaut la gingivite. Acre et vert fruit en effet qui fait profession d’aimer « son » pays, et par voie de conséquence n’aime pas le vôtre. Acre et vert et « ratatiné » fruit (...)
Il était une fois… une montagne avec des montagnards et des amoureux de la montagne, sans le commerce et la spéculation financière sur la montagne…
Des stations de ski, des téléphériques, des télécabines, des « activités » d’été et d’hiver, de l’hôtellerie-restauration-activités sportives-animations, des villes et villages entièrement dédiés au tourisme : la « montagne » a disparu, les montagnards aussi… Le « cadre » est bétonné, instrumentalisé, déformé… Même ceux qui s’y promènent ne (...)
« Ne rugis pas du pain, ni de tes mots. La poésie est juste. Elle n’aime pas les rénégats.
Poèmes, j’ai payé pour que vous ne soyez pas seulement des strophes mais peut-être un cri résolu dans ce grand chaos qui nous couvre. »
Qui était Jean Sénac ?
Jean Sénac naquit le 29 novembre 1926 à Béni-Saf en Algérie d’une mère d’origine espagnole, Jeanne Coma, qui exerçait le métier de modiste et d’un père inconnu. Il apprit tardivement et douloureusement qu’il était le fruit d’un viol. Il (...)
C’qu’ell’ en a bu, du beau sang, cette terre !
Sang d’ouvriers et sang de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres,
N’en meur’nt jamais, on n’tue qu’les innocents !
La Butt’ Roug’ c’est son nom, l’baptêm’ s’fit un matin
Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin...
Aujourd’hui y’a des vign’s, il y pouss’ du raisin
Qui boira ce vin-là, boira l’sang des copains !
La chanson antimilitariste, ça existe encore ?
De nos jours, la guerre est partout et (...)
Qui a dit :
« Il pleut des mains sur le Congo. »
« Les riches qui pensent que les pauvres sont heureux ne sont pas plus bêtes que les pauvres qui pensent que les riches le sont. »
« Un banquier est un monsieur qui vous prête un parapluie par beau temps, et vous le reprend lorsqu’il commence à pleuvoir ! »
« Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. »
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »
« Ceux qui (...)
« Tant qu’il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, ... tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. »
Les Misérables, Victor Hugo
Ce que Victor Hugo nous a dit…
« Que suis-je ? Seul, je ne suis rien. Avec un principe je suis tout. Je suis la civilisation, je suis le progrès, je suis la Révolution française, je suis la (...)
Le théâtre d’Euripide de Salamine, ou la parole aux opprimés, victimes du bellicisme, de la glorification de massacres, de l’esclavagisme, de la misogynie et de la xénophobie dominants d’Athènes
Euripide est celui des trois grands dramaturges d’Athènes (avec Eschyle et Sophocle) qui a le mieux tenu l’érosion du temps et pourtant c’est le seul radical et même révolutionnaire, c’est le seul à avoir ouvertement pris le parti des opprimés ! Dans la Grèce de l’époque, il fallait un certain (...)
Avertissement : en lisant les écrits de Léonard de Vinci, on prendra garde de se rappeler qu’il écrit à l’époque de François 1er et que la science et de la médecine de l’époque étaient très peu avancées…Cela permettra de mesurer toute l’audace révolutionnaire de sa pensée.
Ce que nous a révélé Léonard de Vinci dans ses Carnets secrets
A la fois peintre, naturaliste, poète, physicien et anatomiste
« Il y eut une fois Quelqu’un qui pouvait regarder le même spectacle ou le même objet, (...)
« Permettez moi cependant de jeter un regard sur notre mission historique, non seulement avec les yeux d’un révolutionnaire prolétarien, mais avec les yeux de l’artiste que je suis par profession. Je n’ai jamais séparé ces deux sphères de mon activité. Mon pinceau ne m’a jamais servi de jouet pour ma distraction personnelle ou pour la distraction des classes possédantes. Je me suis toujours efforcé de peindre les souffrances, les espoirs et la lutte des classes travailleuses, car c’est (...)